Mordue de Préhistoire, de musique, de SF, de fantastique, de cinéma, d'art graphique et d'art sous toutes ses formes, mais surtout, passionnée par l'énigme Néanderthal ou Néandertal...
dimanche 31 mars 2013
Une love story très ancienne, qui a eu des résultats !
mercredi 6 mars 2013
Encore des nouvelles néanderthaliennes...
lundi 7 janvier 2013
Cela fait depuis très longtemps…
lundi 26 septembre 2011
Encore de très jolies dédicaces !
mercredi 3 novembre 2010
Mais quand on vous le dit, que Néanderthal était un type bien, sacrebleu !!!
mercredi 03 novembre 2010![]()
Sciences & Environnement
Neandertal était-il doué de compassion?
Caroline Depecker
(AFP) Les sentiments laissent peu de traces archéologiques. Des chercheurs anglais se basent toutefois sur les restes d’individus malades ou infirmes, qui n’auraient pu survivre seuls, pour suggérer l’existence de la compassionNeandertal ressentait-il des émotions? Loin d’être une brute épaisse plus proche du singe que de l’homme, comme il nous l’a été longtemps présenté dans les livres de préhistoire, Homo neanderthalensis pouvait parler. Il enterrait ses morts. Et les objets non utilitaires qu’il réalisait (pendeloques produites à partir de coquillages et d’ossements) attestent de l’existence chez lui d’une pensée symbolique, suggèrent les découvertes de ces dix dernières années. Peut-être même était-il doué de compassion. C’est en tous les cas ce que suggère une nouvelle étude réalisée par des archéologues de l’Université de York et publiée en octobre dans le journal britannique Time and Mind. Dans leurs travaux, les chercheurs se sont efforcés de tracer ledit sentiment à travers le temps: depuis les premiers hominines jusqu’à nous, les hommes modernes.«Lorsque nous nous interrogeons sur les comportements associés aux individus des sociétés passées, nous avons tendance à nous focaliser sur leurs mœurs guerrières, synonymes de violence et de cruauté, explique Penny Spikins, principale auteure de l’étude. Mais il est important de souligner que les émotions positives comme la compassion ou le remords ont été des points clés de la réussite évolutive de certaines espèces comme de la nôtre.»La compassion, dans sa définition la plus stricte, désigne l’état mental dans lequel nous nous trouvons lorsque nous percevons la détresse d’autrui et que nous désirons y remédier. Cette capacité engendre un comportement altruiste pouvant aller jusqu’à la mise en danger de notre propre intégrité physique.Que savons-nous de la compassion chez les premiers hominines? Pour ainsi dire rien. Pour creuser le sujet, les chercheurs anglais ont recensé de façon la plus exhaustive possible les traces archéologiques témoignant d’individus malades ou infirmes et ne pouvant vraisemblablement pas se débrouiller seuls.Tel est le cas du «Vieil homme de Shanidar» (–70 000 ans environ, Irak), un néandertalien ayant survécu à de multiples fractures et à une atrophie de son bras droit. L’individu, partiellement aveugle, sourd et ayant par ailleurs des problèmes de locomotion, a continué à vivre pendant 25 à 30 ans dans cet état. A la Sima de los Huesos, en Espagne, les restes d’un enfant Homo heidelbergensis (antérieur à Neandertal) ayant souffert de synostose crânienne précoce ont été retrouvés. Cette soudure des os entraîne un développement anormal du cerveau ainsi qu’une déformation du crâne. L’enfant ayant sans doute été atteint de retard mental handicapant a pourtant vécu entre cinq et huit ans.Pareils exemples sont rares mais, pour les chercheurs, ils constituent un indice, certes fragile mais bien réel, de la prise en charge des plus démunis par un ou plusieurs individus appartenant aux premiers groupes humains. Poussant leurs réflexions plus en avant, les archéologues vont même jusqu’à proposer quatre étapes remarquables dans la construction du sentiment de compassion.Il y a 6 millions d’années, l’ancêtre commun à l’homme et au chimpanzé, par de simples gestes de réconfort par exemple, commence à témoigner de la sollicitude à ses congénères. Puis, il y a 1,8 million d’années, notre ancêtre Homo erectus commence à intégrer cette compassion dans un début de pensée rationnelle: il prend soin des individus malades, partage largement ses ressources alimentaires (vis-à-vis des femmes enceintes et des jeunes enfants notamment), réserve un traitement spécial aux défunts et manifeste du chagrin. En Europe, entre –500 000 et –40 000 ans, la compassion devient ensuite un sentiment structurant les groupes d’Homo heidelbergensis et d’Homo neanderthalensis sur le long terme: elle permet la mise en place de collaborations heureuses comme la chasse où les hommes n’hésitent pas à mettre leur vie en jeu. Enfin, c’est seulement avec les hommes modernes, il y a 120 000 ans, que la compassion s’étend aux étrangers, aux animaux ou aux objets.«Cette interprétation inhabituelle des traces archéologiques est audacieuse et intéressante, commente Marie Besse, professeure d’archéologie préhistorique à l’Université de Genève. L’altruisme est une composante essentielle de l’organisation de toute société et voir comment elle a pu émerger fait sens.» Est-il surprenant de parler de compassion (voir pourquoi pas d’autres émotions) pour Neandertal? «La compassion n’a sans doute pas été l’apanage de l’homme moderne, explique la chercheuse genevoise. A Shanidar (Irak), nous avons trouvé une sépulture ornée de fleurs de différentes couleurs: cela paraît très symbolique, très humain et proche de nous.»Jean-Jacques Hublin, professeur à l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutive de Leipzig (Allemagne), est plus circonspect. Il s’interroge sur ce qui lui semble être «une tentation anthropocentrique courante d’humanisation des hominines même anciens. Lorsque nous nous basons sur les émotions que nous ressentons actuellement pour retracer ce qu’ont pu éprouver les premiers hommes, il est facile de projeter nos propres affects.» Pour le biologiste français, les comportements associés ici à la compassion, comme la prise en charge d’individus ou la chasse en groupe, doivent être considérés d’un point de vue avant tout adaptatif et non moral. «Chez les premiers chasseurs-cueilleurs, une femme pouvait se retrouver avec plusieurs enfants en bas âge, explique-t-il. Seule, la mère ne pouvait les élever, l’aide du groupe était nécessaire.»L’affaire est loin d’être entendue et, comme le souligne Bruno Maureille, du CNRS et paléoanthropologue à l’Université de Bordeaux, si l’être humain a montré très tôt une complexité impressionnante de comportements au fur et à mesure que son cerveau se développait, c’est grâce au développement rapide de relations interindividuelles. «Les comportements laissent assez peu de traces archéologiques, explique-t-il. Néanmoins, cela ne nous empêche pas de tirer des conclusions sur les pensées des hommes du passé.» Et le chercheur de citer un dernier exemple: à Ferrassie, en Dordogne (France), un fœtus a été volontairement inhumé dans une sépulture datant de l’époque de Neandertal. «Ses parents ne pouvaient percevoir cette vie qu’à travers le ventre maternel et, pourtant, ils le considéraient déjà comme un individu faisant partie du groupe.»
samedi 2 octobre 2010
Des préhistoriques choupinous !
vendredi 7 mai 2010
Actualité Avons-nous dans nos cellules des gènes de Néandertaliens ?
jeudi 4 février 2010
Avatar : un film mortel !
dimanche 15 novembre 2009
Dans une semaine exactement...
lundi 9 novembre 2009
Kollektiv Turmstrasse Tristesse
jeudi 29 octobre 2009
Emmanuel Roudier : « Je voulais aller à l'encontre des idées reçues et rendre justice à nos ancêtres ! » - Actua BD
Faudraug face à un bison, dessin réalisé pour les jeux de rôle Würm et les Héritiers de Ragmar, basés sur l'univers de la saga de BD Vo'hounâ. © Emmanuel Roudier.

dimanche 12 avril 2009
Deux jeux de rôles préhistoriques et géniaux.
Je n'ai jamais joué à aucun jeu de rôles, mais l'idée est intéressante, d'autant que les deux mentionnés ici sont la création d'Emmanuel Roudier et d'un de ses comparses, Yodram. Le premier jeu, Würm pose l'univers cité dans la saga Vo'Hounâ d'Emmanuel, la rencontre des Cro-Magnons et de Néanderthal, sous l'égide des forces spirituelles chamaniques qui régissaient le monde et l'imaginaire des préhistoriques, et le second raconte l'épopée des derniers clans de Néanderthaliens face aux nouveaux-venus, nos ancêtres, baigné là aussi de l'univers fascinant et coloré des BD de Manu, Vo'Hounâ, et Néandertal ! Vous pourrez trouver les deux livrets de ces jeux au format PDF sur le site de la Cour d'Obéron, un site exclusivement consacré aux jeux de rôles et à l'édition de ces derniers, ou encore ici pour "Würm"
© Emmmanuel Roudier.
et ici pour "Les Héritiers de Ragmar".
© Emmanuel Roudier.
J'avoue avoir téléchargé les deux fichiers par intérêt et admiration pour le coup de main de dessinateur de Manu, mais aussi pour l'imagination foisonnante dont il fait preuve, tout comme son ami Yodram. Les deux livrets sont géniaux, et j'avoue que j'aimerais moi aussi ajouter quelques chapitres à cette saga du jeu de rôles, mais comme je ne sais pas vraiment comment ça se passe, ben tant pis... Pourtant, l'histoire de Vince Mac Villard pourrait être un jeu de rôles pas mal aussi... Mais je ne sais pas du tout comment transformer cette histoire en jeu de rôles... Alors, je vais m'imprégner de la substantifique moelle de la chose...
Tout ceci est drôlement chouette, en tout cas, et autrement marrant que mon article précédent !
lundi 1 décembre 2008
Tim Lambert (Neandertal Code), fan d'Emmanuel Roudier ?
Pourquoi est-ce que je pose la question ? Tout simplement parce que dans le documentaire "Neandertal Code" se trouve une scène de rencontre entre Cro-Magnon et Néanderthal, illustrée par le face-à-face entre une accorte Néanderthalienne rousse et un jeune Cro-Magnon aux longs cheveux noirs. Comme si les personnages d'Emmanuel Roudier, Vo'Hounâ et Cheval-Cabré avaient soudain pris vie et consistance... Et d'ailleurs, l'actrice transformée en Néanderthalienne ressemble d'une manière étonnante à ce joli personnage de Vo'Hounâ... en voici la preuve, ci-dessous :
Et la demoiselle néanderthalienne du docu-fiction de Tim Lambert, réalisé pour le National Geographic, récemment diffusé sur France 5 et visible aussi sur ce blog... © Tim Lambert, © National Geographic Society, © France 5.
Je veux pas dire, mais y'a comme un air, non ? Sauf que la Néanderthalienne du National Geographic est coiffée comme un dessous-de-bras, mais à part ça...
Amusant, en tout cas, de voir comment prolifèrent les Néanderthaliens roux, depuis quelques temps... Le maquilleur de l'équipe du National Geographic connaît peut-être les BD d'Emmanuel Roudier et elles l'auront brillamment inspiré ! Le résultat est étonnant, en tout cas !
mercredi 12 novembre 2008
Neanderthal is smart and beautiful !
C'est ce qui ressort, globalement du reportage commis par le National Geographic et que nous avons eu l'heur de voir hier après-midi sur France 5. Et pour ceux qui n'auraient pas eu leur dose de préhistoire, il y aura une piqûre de rappel dimanche 16 novembre à 21h35. Je sens que je vais encore me régaler à revoir la chose, moi... Ce documentaire, génial, présente un beau travail de vulgarisation et une hypothèse franchement chouette, qui pourrait ravir Emmanuel Roudier, et lui montrer quel trait de génie et quelle intuition formidable il avait eue quand il avait écrit sa saga de Vo'Hounâ ! En fait, Néanderthal aurait disparu, non pas parce qu'il se serait méchamment expliqué avec Cro-Magnon, et ce dernier n'aurait pas forcément été plus futé ou doté d'un outillage plus sophistiqué que notre bon vieux trapu costaud, mais tout simplement parce que Messieurs et Mesdames Cro-Magnon et Néanderthal n'auraient pas hésité à faire de l'anthropologie très rapprochée, illustrant à merveille l'aphorisme "Faites l'amour, pas la guerre" ! Joli, non ? Si les analyses achèvent de prouver ça, que Néanderthal est toujours en nous, je sabre le champagne !!! Il était trop fascinant, cet ancêtre-là pour avoir disparu si bêtement ! En plus, ça offre une image tellement plus jolie et positive de l'être humain en général, que ça fait du bien, de découvrir des reportages pareils, autrement roboratifs que cette chose infâme qu'avait commis la BBC il y a quelques années, en 2002, s'il m'en souvient, sous le titre "Néandertal", et qui était un ramassis de poncifs immondes, et nous présentait une image des pauvres Néanderthaliens absolument désastreuse ! Bref, tout ceci est franchement trop top, trop génial et enthousiasmant ! C'est beau, l'amour !!!
Ce reportage complète magnifiquement l'article paru en octobre dans l'édition anglaise et novembre dans l'édition française du National Geographic, revue franchement géniale que j'adore. D'ailleurs, je n'avais pas terminé la traduction de l'article de l'édition anglaise sur nos chers prédécesseurs, j'ai été devancée par la revue elle-même qui nous a sorti l'article en français un mois plus tard. En tout cas, ceci est enthousiasmant, et moi, qui étais très malheureuse de cette sorte de racisme a posteriori dont Néanderthal était victime, je suis RAVIE !!!
mardi 23 septembre 2008
Délit de sale gueule. (et même de gueule sale, en ce cas, crasseuse, même !!!)
Alors là, je savais que les Américains avaient mal à Néanderthal, mais là, vraiment, on atteint les tréfonds de l'infamie !!! Dans le blog d'Internaaze, j'ai découvert un portrait de Néanderthalienne paru sur le National Geographic d'octobre, qui est une vraie insulte à la mémoire et à la face de ces valeureux et respectables prédécesseurs et résume, à lui tout seul, le peu d'estime que les Américains ont pour ces malheureux ! Voilà la chose :
Wilma (comme Wilma Pierrafeu, belle référence !!!), sculptée (!) par MM. Kennis, photo de Joe McNally/NGS.
Plutôt massacrée, oui, la malheureuse ! Ah, on est loin des girondes préhistoriques d'Emmanuel Roudier ou des avenantes Paléanthropiennes d'Elisabeth Daynès ! Ces deux artistes sont en prime des anatomistes et paléontologues ou préhistoriens de talent, et quid de ces illustres inconnus d'outre Atlantique ? Mauvaise foi, moi ? Non, mais touche pas à mon Néanderthal, non mais !!!
Et pour mieux apprécier les différences, je ne résiste pas au plaisir de vous les coller là, les Néanderthaliennes vue de façon européenne, non mais alors !
©Elisabeth Daynès.
Pierrette de St Césaire, reconstruction par Elisabeth Daynès. Je n'ai pas la référence de la photo.
©Emmanuel Roudier.
Vo'Hounâ, le joli personnage d'Emmanuel Roudier ! C'est quand même autre chose !
samedi 29 mars 2008
Portrait d'un grand artiste.

Ceci n'empêche nullement d'admirer son extraordinaire talent de conteur et son non moins extraordinaire talent de dessinateur, cette puissance, cette vie qu'il met dans ses œuvres, et les intrigues, les personnages émouvants et captivants qu'il crée !
En tout cas, j'espère qu'il pourra bientôt publier le dernier tome de la saga de Vo'hounâ qui est géniale, intitulé "Les Griffes de Scilax" et j'ai hâte de lire le second tome de la saga de Néandertal, le petit Laghou étant resté dans une situation pleine de suspense... Manu nous a déjà alléchés sur son blog en publiant les premières planches des Griffes de Scilax et des croquis de recherche et une planche du Breuvage de Vie, le second tome de Néandertal. Et comme tout cela est réalisé par un seul homme, à la main, patiemment et minutieusement, un vrai travail de Bénédictin, ça prend du temps, évidemment, mais ça n'en rend l'attente que plus palpitante !!!
vendredi 28 mars 2008
Le Retour du Dessinateur Prodige... Ou, Manu strikes back !!!

(Je n'ai pas la mention du photographe pour cette image).
Un parallèle étonnant, d'autant que le personnage créé par Emmanuel Roudiier, Vo'hounâ, a été dessiné bien avant qu'Élisabeth Daynès ne reconstruise la jeune Néanderthalienne de St Césaire, Pierrette !!!
On croirait la même femme peinte et sculptée par ces deux artistes, ce qui montre le grand talent dont ils font preuve, tant l'un que l'autre, car Vo'hounâ semble la jumelle de Pierrette ou l'inverse, d'ailleurs !!! C'est très étonnant, en tout cas ! Que le personnage fictif ressemble à la reconstruction criminalistique d'un fossile existant !!!
mardi 26 février 2008
Une pin-up chez Néanderthal.

Photo (c) National, Croatie.
(c) Élisabeth Daynès pour la peu ordinaire sculpture, ce qu'elle appelle une "dermoplastie".
samedi 5 janvier 2008
Mais où diantre suis-je passée ?
vendredi 21 décembre 2007
Néandertal et Cie
