lundi 28 janvier 2008

Au secours !!! on tente de voler notre dernier espace de liberté : nos rêves !!!

Ça fait plusieurs fois que je tente d'en parler, mais je suis bloquée à chaque fois. Je veux parler de la neuro-robotique. Qu'est-ce que c'est ? Un reportage passant actuellement sur Planète intitulé "la vie rêvée des rats" nous en offre une description exhaustive faisant très peur !
Voilà de quoi il s'agit. En implantant des électrodes dans les cerveaux de rats de labo, on a réussi à déterminer les rôles de différentes zones cérébrales et à parfois les téléguider à distance, transformant le rat en robot.
On a fait aussi ces expériences sur des singes, et, dans le but médical éthique et militaire (non avouable), on implante des électrodes dans les cerveaux de paraplégiques pour leur faire téléguider un ordinateur à distance et donc communiquer avec le monde, ou des électrodes dans les cerveaux de personnes aveugles pour leur rendre la vue... Le gros souci c'est l'intérêt que les militaires portent à ces recherches.
En effet, si on peut influencer une machine via une interface implantée par le cerveau, on peut aussi téléguider le cerveau via la même interface !!! Et donc, transformer l'être humain en CYBORG PARFAITEMENT OBÉISSANT ET ASSERVI !!!
Le reportage dénonce très intelligemment les dangers de la neuro-robotique, et ses éventuelles dérives. Rendre le mouvement ou ses sens à un handicapé, via quelques électrodes implantées, soit... Mais asservir un individu via le même type d'implants est aussi une chose possible !
Et c'est effrayant, parce que c'est ce que Mimi et moi avions imaginé dans notre saga ! Que pour mieux mater leurs soldats d'outre temps, leurs esclaves, les hommes du trentième siècle explorateurs du temps siphonnés et sans scrupules implantaient de la sorte les malheureux Néanderthaliens qu'ils capturaient dans le passé !!!
Franchement, ça me fait peur ! Certes, le progrès est une arme à double tranchant, mais là, nous n'avons jamais été aussi près de la tyrannie totale ! Il va vraiment falloir des comités d'éthique RÉELLEMENT au-dessus des frontières, des usages, des religions , des lobbies et de l'armée !
Ça vous dit, à vous, un avenir à la Matrix ? Ben moi, pas du tout !

dimanche 27 janvier 2008

Putain !!! 300 !!!

Yo ! Trois cents ! Trois cent trois exactement !!! Tout ça depuis que j'ai collé le méta moteur de Google dans mon blog. Et là, j'ai rajouté celui de Brioude, qui est gratuit, lui aussi, comme celui de Google...Celui de Google ne se voit pas, il s'agit d'un code html planqué dans le corpus du texte. mais il est là, et bel et bien là, et il fonctionne bien ! Pour Brioude, il suffit de cliquer sur le lien pour savoir de quoi il retourne. Je m'étais déjà faite référencer par eux pour mon site Internet, et c'est vrai que ça marche ! En tout cas, mes trois cents petits visiteurs n'ont quasiment jamais laissé de messages... POURQUOI ? Ça m'amuse, moi, quand je trouve un site sympa de laisser un petit mot gentil !

vendredi 25 janvier 2008

Un peu de science, pas que de la fiction, pour une fois !

Trois Néanderthaliens. (c) emmanuel roudier.

Comme dans ce blog, on vous rebat les oreilles et les yeux de Néanderthal dans tous ses états, voici un bref résumé de ce qu’en sait la science anthropologique actuelle. Ben oui, mieux vaut savoir de quoi, ou plutôt de qui on parle !

Ce qu’on sait vraiment de Néanderthal.
Eh bien, pas grand-chose, en vérité.
Il a été le reflet de nos plus sombres fantasmes, l’image parfaite de notre peur de la différence et des difficultés à les accepter. Il s’est retrouvé malgré lui la justification de la classification des races au début du XX° siècle, à l’époque où on croyait que les types humains s’échelonnaient entre le singe et l’homme, et on avait casé Néanderthal juste entre le singe et l’homme, pis, on avait décrété qu’il y avait des races humaines inférieures qui en étêtent les descendantes !
La réalité et la génétique nous content une toute autre chanson. Si Néanderthal est bien un homme, il ne nous est en rien inférieur, et s’il n’est pas tout à fait notre ancêtre, mais un autre être humain, différent de sapiens, ça n’en fait nullement un inférieur ou un être méprisable.

Qui était-il et d’où venait-il ?
Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, l’histoire du vivant n’est absolument pas linéaire. La nature et l’évolution ont fait plusieurs tentatives plus ou moins heureuses, et ces tentatives ont plus ou moins abouti. Ça a été le cas pour les créatures du permien et les dinosaures, et ça l’a été pour les anthropoïdes et les hominidés.
L’homme est le fruit d’un formidable concours de circonstances, et nul doute que s’il n’y avait pas eu l’effroyable glaciation du précambrien ou la disparition des dinosaures, qu’il ne serait jamais apparu sur Terre.
Mais les dinosaures ont disparu, et les mammifères ont eu leur chance. Parmi eux, des insectivores minuscules qui ont donné les primates, et au sein des primates, les anthropoïdes, qui ont donné les hominidés.
Il y a plusieurs millions d’années, entre dix et trois, l’Afrique foisonnait de toutes sortes d’hominidés. Parmi ceux-ci, Orrorin, Toumaï, Lucy, plus ou moins avancés vers la forme qui allait donner l’homme proprement dit. Parmi ce foisonnement d’espèces proches mais différentes toutefois, un australopithèque devint un Homo habilis, et c’est là que tout a commencé.
L‘Homo habilis fut le premier primate avéré à utiliser des outils, et à tailler des pierres. Des éternités passèrent, et il changea. Son outillage devint un peu moins fruste. Et lui aussi.
Il devint plus droit, plus grand, et il eut un cerveau un peu plus important. Il devint un très bon chasseur, et, sans s’en rendre compte, d’habilis, devint erectus. C’était il y a à peu près un million cinq cent mille ans avant notre ère.
Et là, les choses commencèrent à devenir fascinantes. Erectus, lancé à la suite des troupeaux d’animaux, finit par conquérir tout l’Ancien Monde. Il conquit toute l’Afrique, toute l’Asie.
Il y a cinq cent mille ans, Erectus était partout. Et il fit montre d’une audace décisive. Dominant la peur instinctive qu’ont tous les animaux du feu, il s’en rendit maitre, et il put dès lors affronter les conditions extrêmes qui sévissaient alors en Europe et Asie septentrionales, qui connaissaient alors la glaciation de Mindel, et malgré ces dures conditions, fit souche, envers et contre tout.
En Europe, il fut bloqué dans son bout de continent, par les glaciers… Et si ailleurs, Erectus devenait sapiens ou floresiensis, en Europe, il devint antecessor et heidelbergensis, les deux formes ancestrales qui allaient donner celui qui nous intéresse, neanderthalensis, ou l’Homme de Néanderthal, dit aussi Néandertal. Les deux orthographes existent, et la première tombe en désuétude, mais elle a ma préférence, et tant pis pour la réforme de l’orthographe allemande, je ne suis pas allemande, moi, cette réforme ne m’intéresse donc pas, et je trouve que c’est plus joli d’écrire Néanderthal avec un h que sans !
Contrairement à ce qu’on peut penser, Néanderthal et Sapiens sont tout deux fruits de la même évolution, et d’une évolution tout aussi longue et complexe.
Les deux humains qui en découlèrent sont aussi différents l’un de l’autre qu’il est possible de l’être. Ce que Sapiens a en haute taille et gracilité, Néanderthal l’a en puissance et en stature râblée.
Mais tous deux ont, pendant des millénaires, eu des cultures similaires et utilisé des outils semblables, à la grande perplexité des anthropologues et préhistoriens !
De plus en plus, d’ailleurs, on est en train de se rendre compte, qu’intellectuellement, Néanderthal et Sapiens, c’était kif-kif.
À quoi ressemblait Sapiens ? Regardez autour de vous, regardez-vous dans un miroir, vous en aurez une petite idée. mais ça n’est pas lui qui nous intéresse ici.

Néanderthal le Magnifique.
En Europe, donc, il y avait des gens particuliers que nous avons appelés Néanderthaliens. Plus petits que l’homme moderne, en moyenne, mais très puissamment bâtis, d’une robustesse même qui laisse songeur, ils étaient dotés de crânes longs, bas, souvent plus gros que ceux de Sapiens, et de visages bien spéciaux, très grands, en dessous de fronts plutôt bas et fuyants, et de sourcils en surplomb que l’on appelle un torus sus-orbitaire.
Leurs visages un peu projetés vers l’avant, avaient des nez conséquents, des mâchoires puissantes et sans menton, et, au fond de leurs grandes orbites profondes, leurs yeux devaient tout observer avec sagacité.
Leurs membres étaient dotés d’extrémités distales courtes et leurs mains avaient une structure un peu particulière. Leurs paumes étaient larges et leurs doigts spatulés. Le pouce était plus long que le nôtre, doté d’une seconde phalange d’égale longueur à la première, ce qui assurait une prise puissante à leur main, qui par ailleurs était tout aussi habile que la nôtre, en dépit de ce que certains (surtout quelques Américains malades de leurs ancêtres) voudraient nous laisser croire.
Leur musculature puissante et leur squelette très robuste nous montrent des êtres taillés pour une vie de prédation, au même niveau que les loups et les plus redoutables des carnassiers. C’étaient de redoutables chasseurs, les plus grands que la Terre ait portés, et de sacrés carnivores que ces gens-là. L’étude de leurs os montrent qu’ils mangeaient en effet beaucoup de viande et la densité de ces os était équivalente à celle qu’on trouve chez les grands carnivores.
L’agencement un peu particulier de leurs os et de leurs muscles montrent qu’ils étaient des marcheurs et des grimpeurs infatigables, qu’ils étaient en dépit de leur stature imposante et trapue capables de courir vite et longtemps, qu’ils pouvaient lancer des armes et des objets plus fort et plus loin que nous, bref, ils étaient vraiment faits pour la vie qui était la leur.
La compacité de leur structure leur permettait une sacrée résistance au froid et à la fatigue, et ceci expliquerait pourquoi ils ont pu tenir si fermement pendant plusieurs changement climatiques sans plus en souffrir que ça.
Les premiers Néanderthaliens proprement dits sont apparus il y a trois cent mille ans environ, et déjà, on découvre que dans leurs crânes singuliers se trouvait une sacrée cervelle.

La perfection de la forme.
Néanderthal, en effet, taillait très bien les pierres, et avait affiné l’art du biface au point de créer de vrais chefs d’œuvres de symétrie et d’équilibre. Les fameuses limandes acheuléennes sont l’œuvre de pré-néanderthaliens ou des Néanderthaliens eux-mêmes.
Les bifaces moustériens continuent dans la lignée de la quête de la symétrie, de l’harmonie et de l’efficacité.
Et le débitage Levallois, qui existait juste avant Néanderthal, eh bien, c’est devenu son quotidien. Mais quel quotidien !
Pour créer une pointe ou un éclat Levallois, il faut en quelque sorte virtualiser ce qu'on veut obtenir avant de le réaliser. Et arriver à passer outre les pièges de la pierre qu’on veut tailler aussi. Ce qui nécessite une sacrée capacité de jugeote et d’abstraction, n’en déplaise aux fâcheux qui croient que bas du front rime avec débile profond.
De plus, contrairement à ce qu’on a longtemps cru, les Néanderthaliens avaient inventé des outils composites (des lances à pointes de pierre, des éclats emmanchés pour en faire d’efficaces couteaux, des bifaces qui pouvaient devenir des haches efficaces…).

Novateur, et inventif.
Même si pendant plus de deux cent mille ans Néanderthal s'est contenté du même outillage et du même mode de vie (comme les autres hommes sur Terre, d'ailleurs !), à la grande perplexité des préhistoriens, il y a à peu près quarante mille ans, il a changé dans sa façon de tailler la pierre. Il s'est mis à débiter les silex en lames, et à travailler l'os plus qu'autrefois. On ne sait trop au juste pourquoi. C'est l'ère du Châtelperronnien, longtemps attribué à l'homme moderne, mais qui est en fait spécifique à Néanderthal et est le premier faciès culturel du Paléolithique Supérieur en Europe. C'est à ce moment-là aussi qu'apparaissent les premiers bijoux en matières non périssables qui ont perduré jusqu'à nous. Certains préhistoriens en ont conclu que Néanderthal s'était acculturé au contact avec les premiers hommes modernes, mais il semble de plus en plus que ça n'était pas le cas, et qu'il était réellement capable d'innovation et d'invention, lui aussi. Cette thèse est d'ailleurs âprement défendue par Mesdames Patou-Mathis et Baffier. Monsieur Hublin, lui est de l'avis contraire, ce qui ne va pas faciliter l'image qu'on peut se faire de ce fascinant prédécesseur !!!

Loquace !
Et, cerise sur le gâteau, pour pouvoir concevoir tout ça, en transmettre la connaissance aux autres, eh bien, il fallait un langage élaboré.
Car oui, il parlait ! On en a la preuve génétique, et les preuves physiques aussi ! Les canaux hypoglosses (qui font passer les nerfs de la langue) étaient aussi développés que chez nous. La courbure de son palais est similaire à la nôtre et son os hyoïde, qui forme la base du larynx, était exactement à la même place que chez nous. Le squelette trouvé à Kébara en Israël en 1983 par M. Bernard Vandermeersch en est la preuve. Techniquement, rien ne l’empêchait donc de parler. Et son outillage élaboré est bien la preuve indirecte que ses capacités phonatoires devaient être aussi bien développées que chez nous.

Et organisé !
De plus, les vestiges de ses habitations et campements prouvent une certaine organisation et un aménagement relativement confortable, selon les critères de l’époque. Ils n’étaient pas forcément maniaques de l’ordre, mais sans plus.
Et les restes de ses repas montrent qu’il était un excellent boucher, et donc, au préalable, un redoutable chasseur, parce qu’il faut voir ce qu’il chassait le bougre ! Aurochs, chevaux, rennes et parfois mégacéros, et même mammouths ne leur faisaient pas peur !
Et tout ça montre bien un sacré sens de l’organisation, une grande coopération entre les gens du groupe, et la capacité de planifier les choses à longue échéance… Tout comme nous !

Humains, après tout !
D’après les restes qu’ils nous ont laissés, on a découvert qu’ils étaient capables de prendre soin des leurs, même blessés et malades ou handicapés. Certains de ces blessés ou handicapés ont même vécu très longtemps, par rapport à l’espérance de vie de l’époque –30 ans !– qui n’est pas inférieure à celle des époques suivantes, puisqu’au Moyen Âge, les gens ne vivaient pas plus vieux !
Ceci impliquait une grande solidarité entre eux, et une grande compassion aussi. Et donc, la même capacité à s’émouvoir, à compatir que nous ! Et du dévouement aussi. C’est tout à leur honneur ! Nous sommes très loin, là, des grossiers primates uniquement préoccupés de leur survie surabondamment dépeints, notamment dans les infects docu-fictions de la BBC ! ! !
Et parce qu’ils étaient doués d’une conscience aussi élevée et élaborée que nous, ils ont eu des angoisses métaphysiques aussi.

Religion et respect des morts.
Ce qui plaide, plus que tout, en la faveur de la réelle humanité des Néanderthaliens, c’est que quasiment tous les squelettes ou morceaux de squelettes découverts provenaient de tombes ! Car oui, même si ça fait pisser de la lave à certains, qui relèguent les trouvailles à des vestiges de repas d’hyènes – merci, Monsieur Burenhult ! – les Néanderthaliens ont été les premiers à enterrer leurs morts !
On pense même que dans certains cas, il effectuait des enterrements à plusieurs épisodes pour conserver les crânes des morts, par exemple, et on a pensé qu’il pouvait aussi être anthropophage, car on a trouvé des traces de décarnisation sur les os de certains vestiges, soit dans le but d’un enterrement à plusieurs étapes, soit réellement dans le but de consommer le mort. Le débat reste ouvert. Mais comme certains hommes modernes aussi étaient cannibales, il n’y a pas vraiment de raison pour que ça n’ait pas été le cas de Néanderthal aussi. C’est peut être horrifiant, mais c’est humain, eh oui !
Visiblement, il croyait en un monde au-delà du monde tangible. Peut-être est-il l'inventeur de l'animisme, et du chamanisme, surement, même.

Les débuts de l’art ?
Même si, contrairement à Cro-Magnon, notre bon vieux Néanderthal ne taguait pas ses HLM, la manière dont il taillait la pierre, à la recherche de la symétrie parfaite, et de l’efficacité, semble plaider en la faveur d’un certain sens du beau.
On a trouvé aussi qu’il utilisait des colorants minéraux (ocre, manganèse, craie), visiblement à des fins de peintures corporelles ou pour décorer ses vêtements et des objets.
Il a aussi gravé certains os de motifs géométriques et répétitifs, des frises de chevrons, par exemple.
On a même retrouvé des collections de pierres et de fossiles, et il fabriquait parfois des bijoux en os et en dents d'animaux (matières non périssables), mais rien ne dit qu'il n'utilisait pas non plus les écorces, le bois, le cuir, la peau et même les plumes pour les confectionner.
Il a sûrement sculpté le bois, mais nous n’en saurons jamais rien, puisque le bois est hélas périssable. Mais, comme le dit Madame Marylène Patou-Mathis, « Absence de preuve n’est pas preuve d’absence ». Et qui nous dit en plus que ces gens ne peignaient pas sur des écorces, des peaux ?
Pour ce qui est de la musique on en est plus surs, car on a retrouvé une flute réalisée dans un os d’ours, qui date d’il y a quarante-cinq mille ans, provenant d’une grotte de Slovénie. Les études réalisées sur cette flute montrent qu’elle donnait les sons de la gamme chromatique, comme les flûtes actuelles. En plus, comme il savait parler, il devait chanter, et même très bien chanter, avec le coffre qu’il avait !

À quoi ressemblait-il, au juste ?
Eh bien, tout d’abord, c’est un compact. Un râblé, un costaud. Il est en moyenne plus petit que l’homme actuel, mais certains gaillards atteignaient tout de même un mètre quatre-vingt-dix ! Ils n’étaient pas nombreux, ceux-là, mais ils devaient dégager grave !
Pour un mètre soixante-cinq en moyenne, ce bonhomme râblé et musclé, compact, pesait environ quatre-vingt-dix kilos.
Madame de Néanderthal, elle, tout aussi râblée et musclée, un peu plus petite que Monsieur, mesurait en moyenne un mètre cinquante-cinq et pesait allègrement soixante-dix kilos. Non qu’elle fût obèse ou pleine de cellulite, la pauvre, mais bien parce qu’elle était comme son compagnon, très fortement musclée et dotée, comme lui, d’un squelette très robuste. Certains en ont profité pour imaginer de vrais cœlacanthes (des ancêtres de thons) hideux, mais si elles avaient été si moches que ça, les Néanderthaliens n’auraient surement pas tenu pendant trois cent mille ans ! L’argument vaut aussi pour les bonshommes d’ailleurs !
Comme ils vivaient sous des climats variables, mais majoritairement peu ensoleillés et très froids, la Nature, très bien faite, leur a éclairci le teint, afin qu’ils puissent mieux synthétiser la vitamine D et donc avoir une croissance correcte et des os solides.
Ce qui implique que ces gens étaient, comme les Européens du Nord actuels, dotés de carnations et de couleurs claires. Donc, plutôt blonds et même rouquins, au vu des dernières analyses génétiques !
Et pour avoir une bonne idée de ce que ces gens pouvaient donner, niveau apparence, reportez-vous aux remarquables reconstitutions – dermoplasties – d’Élisabeth Daynès, que l’on trouve dans certains musées, ou sur le site web d’Eurélios, ou aux bandes dessinées et aquarelles d’Emmanuel Roudier dont je parle suffisamment ici pour que vous sachiez de qui il s’agit et quelles belles choses il réalise… Sans compter qu’il y a aussi un lien vers son blog qui est sublime. Et ses bandes dessinées ne le sont pas moins, en sus que d’être passionnantes ! Le dessin qui illustre l’en-tête de cet article est d’ailleurs son œuvre. Il est extrait du livret de son jeu de rôle « Würm ».

Pour complément d’information :
Pour en savoir plus sur le sujet, reportez-vous à la liste des livres qui se trouve sur mon profil que vous pouvez atteindre en cliquant sur mon pseudo, la rubrique « Qui suis-je ? » ayant mystérieusement disparu de mon blog et pas de mon fait, en plus !

En conclusion :
Néanderthal est un être humain à part entière qui a mystérieusement disparu. Tout aussi intelligent et organisé que l’homme moderne, bien plus costaud, il aurait dû survivre jusqu’à nos jours… Ce que croient certains, d’ailleurs !
Mais comme nous n’avons rien trouvé prouvant la persistance de cet homme après vingt-cinq mille ans avant notre ère, nous nous retrouvons face à une énigme. Énigme que Mimi et moi avons exploitée pour expliquer la disparition de ces gens remarquables et en faire les héros de notre saga de SF.

jeudi 24 janvier 2008

Un autre petit Néanderthalien stupéfiant : Enah-Ohar.

Un des premiers pensionnaires préhistoriques de la base inter temporelle Alpha IV.
Ce jeune Mohar timide et aimable, calme, dissimulait derrière son aspect hirsute et sa longue et épaisse chevelure auburn raide et hérissée une personnalité complexe et tourmentée, une sensibilité extrême et une intelligence extraordinaire.
Les savants ne s’aperçurent pas tout de suite quel étonnant jeune homme était ce Néanderthalien paisible aux yeux gris pâles et à la voix douce et un peu éraillée, mais il était singulièrement épris de Délian-Ka, une autre des premières pensionnaires de la base inter temporelle, une très jolie Néanderthalienne aux longs cheveux de lune cendrée et au teint d’albâtre, dotée de grands yeux de féline vert pâle et obliques.
Tous deux étaient les meilleurs amis de Wang-Ka, la première des Néanderthaliens que les explorateurs du temps du trentième siècle avaient récupérée, et ils allaient, avec elle, poser les fondations de ce qui allait devenir la plus folle opération de sauvetage à travers l’espace et le temps.
Au départ, les savants avaient considéré les pauvres Néanderthaliens comme de simples singes un peu plus futés que les autres, et ils furent bien marris quand lesdits singes commencèrent par vouloir tenter de se suicider à plusieurs reprises, pire, à manifester des préoccupations autrement élevées que celles qu’on attribuait d’ordinaire à des êtres sauvages et primitifs à la limite de l’animalité qu’on croyait qu’ils étaient !
Il faut dire qu’au trentième siècle, on avait perdu nombre de connaissances qu’avaient acquises les hommes des vingt et vingt-et-unième siècles.
Et que les pauvres préhistoriques étaient la manne pour les oligarques qui dirigeaient d’une main de fer ce monde futuriste et impitoyable. Ils n’allaient pas lâcher de sitôt les esclaves, animaux de laboratoire, conquérants spatiaux et soldats d’élite ou banques d’organes, mères porteuses et autres réserves de protéines qu’étaient à leurs yeux les malheureux ! D’ailleurs, à la supplique de Wang-Ka, Matthieu avait demandé au Général Lemercier de lui permettre de récupérer ses meilleurs amis, Enah-Ohar, et Délian-Ka.
Ils avaient fui les casernes où on tentait de les transformer en cyborgs de combat, et c’étaient les Mutants des Bas Niveaux qui les protégeaient quand Matthieu et son équipe les récupérèrent… Enah-Ohar était toutefois transformé en vrai robot de chair, et il fallut toute l’expérience des chirurgiens militaires de Lemercier pour le débarrasser des connexions et processeurs qui l’asservissaient… Il revenait de loin, de très loin, et il n’avait pas fini de souffrir des exactions et manipulations de ces maudits militaires !
Et pourtant, la vie du pauvre Enah-Ohar avait été très loin d’être un fleuve tranquille avant son arrivée dans le futur !
Enfant maltraité par une femme à-demi folle depuis que son mari et ses autres enfants avaient disparu mystérieusement, le pauvre Enah-Ohar avait été pris en charge par le clan des Win-Gaha kor Moharn, qui récupérait tous les éclopés et orphelins de la tribu, leur offrant une vie moins rude que dans les autres clans des Moharn.
Le petit Enah-Ohar devint donc l’un des protégés de Ghâr-Dala, la veille Aka-Eha de ce clan, et carrément la doyenne de toute la tribu.
Il grandit aux côtés de Délian-Ka, la petite orpheline si étrange et si pâle, de Wang-Ka, la sauvageonne aux cheveux rouges, et de sa sœur Gwentha, la linotte qui finirait un beau jour par oublier sa tête !
Le jeune Wenn-Daha, le plus âgé de tous ces petits perdus, secondait Ghâr-Dala pour s’occuper de ces enfants qu’il considérait un peu comme ses petits frères et sœurs.
Tant bien que mal, Enah-Ohar grandit, devint un beau et aimable jeune homme, un bon chasseur, et il deviendrait surement un Wahk-Lawharn, plus tard, un Chef des Chasseurs, parce qu’il était sage, avisé, rusé, et qu’il était extrêmement adroit et courageux. Il était aussi très doué pour tailler les silex, le vieil Enah-Neh, l’époux de Ghâr-Dala, un expert en la matière, lui ayant appris son art, et il était devenu un maitre es fabrication d’armes et d’outils.
Nul doute qu’un beau jour, charment, beau et intelligent comme il l’était, il deviendrait surement l’époux d’une séduisante Aka-Eha, voire même celui de la future Séritha !
Effectivement, un beau jour, Délian-Ka, son amie de toujours, finit par ne plus voir en lui un simple camarade de jeux, mais bien l’homme qu’elle aimait par-dessus tout.
Seulement, à l’époque, Enah-Ohar était complètement amoureux de Wang-Ka, la rousse et volcanique fille de la Séritha Winrah.
Mais Winrah était exigeante qui ne voulait pas que sa fille, appelée à lui succéder un jour, se trouvât appariée avec un vaurien selon ses critères. Elle fixa donc comme prix pour la main de la future mariée les peaux d’un lion et d’un ours des cavernes !
Plusieurs jeunes chasseurs partirent donc à la conquête des proies et de leurs peaux, pour les beaux yeux vert émeraude de Wang-Ka… Et celui qui revint avec les trophées n’était pas Enah-Ohar, que Wang-Ka aimait aussi, mais une espèce de grande brute taciturne et noiraude. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, et pour échapper à sa terrible mère, Wang-Ka l’épousa donc, ignorant tout de la forfaiture dont Enah-Ohar et elle étaient les victimes. Délian-Ka le savait mais n’en dit rien, terrifiée par l’ambitieux qui était maintenant l’époux de sa meilleure amie, le sombre Dohar !
Enah-Ohar et elle s’unirent donc, gardant leur terrible secret, et scellant ainsi le destin de leur tribu d’une manière bien cruelle.
Plusieurs saisons passèrent ainsi. Personne ne savait que Dohar, éperdu d’ambition et fou, battait la pauvre Wang-Ka, pourtant devenue la Séritha à son tour, enfin.
Mais dans l’ombre, Winrah veillait. Elle trouvait que sa fille ne répondait pas à ses attentes, et ne rêvait qu’une chose, lui reprendre la tête de la tribu, au prix des plus immondes manipulations et traitrises !
Ce qu’elle fit. Wang-Ka, condamnée à mort pour avoir violé un interdit fut récupérée par les savants du futur. Et elle se vengea de sa tribu de lâches en les livrant aux militaires du monde cruel où elle avait atterri ! Plus exactement, ceux-ci exploitèrent son désespoir, et la convainquirent que les siens l’avaient bel et bien abandonnée et oubliée…
Mais il n’en était rien. Et c’est parce qu’ils étaient partis pour sauver Wang-Ka, envers et contre tous, qu’Enah-Ohar, Wenn-Daha, Dohar, Délian-Ka, Tona et Gwentha furent capturés…
Et emmenés par les militaires fous !

mercredi 23 janvier 2008

Un autre personnage de notre saga : Serge Matthieu.

Un directeur ad hoc.
Le premier directeur de la base inter temporelle Alpha IV, sise en plein Paléolithique Moyen dans la Vallée de la Vézère, était un pionnier de la science.
Avec son ami le physicien Igor Zarensky, ils avaient mis au point la première machine d’exploration temporelle, et ils avaient décidé de prouver au monde entier que les voyages dans le temps étaient devenus une réalité.
Le projet initial des deux savants était de rendre à la Terre qui se mourait une faune et une flore convenables, mais il fallait d’abord les réinsérer dans le seul secteur de l’Europe épargné par les retombées radioactives et les pollutions diverses qui avaient menées la planète à une atroce agonie.
Dans ce monde ravagé, soumis à une tyrannie menée par le syncrétisme religieux, l’armée et l’oligarchie, où les droits élémentaires de l’individu étaient bafoués chaque jour davantage, les deux savants étaient considérés comme de dangereux rebelles.
Les religieux en effet considéraient la théorie de l’évolution comme une monstruosité satanique, et aller avant le déluge pour ramener au trentième siècle des animaux et des plantes, même pour sauver le monde, l’œuvre du Diable !
L’armée, elle, voyait dans les voyages temporels l’arme suprême qui assurait la victoire sans coup férir en tuant dans l’œuf tous les ennemis éventuels, quitte à changer l’Histoire.
Les oligarques, eux, virent dans les voyages temporels le moyen de recruter de la main-d’œuvre dans les siècles passés pour aller conquérir des mondes dans l’espace, les fonds des océans, et bien d’autres choses encore.
Les deux fous, à bord d’un glisseur bricolé de bric et de broc partirent donc pour le passé, dans l’espoir de ramener quelques spécimens, cependant que l’armée dirigée par le Général Lemercier investissait leur laboratoire dans l’espoir de voler leur invention.
Les deux savants disparurent dans leur pitoyable véhicule quand les troupes d’assaut investirent leur laboratoire.
Pour reparaitre exactement une seconde plus tard, transportant un être étrange, indistinct, tas de fourrures hirsutes et de cheveux roux emmêlés, malodorant.
L’armée vola dans la foulée l’invention des deux savants, et leurs plans. Le Général Lemercier menaça aussi de s’emparer du « souvenir » que les deux rebelles ramenaient.
Serge Matthieu et Igor Zarensky se retrouvaient avec, sur les bras, leur précieux spécimen, un petit bipède très laid et mort de frayeur. Ils ne savaient au juste ce qu’ils allaient en faire, ni à quel genre au juste il pouvait bien appartenir.
En attendant, on leur avait volé et leur machine, et leurs plans, et ils n’avaient pas de crédits pour réaliser leurs projets.
Quelques secondes après parurent dans le labo dévasté des hommes qui étaient les amis de Zarensky, ses anciens collaborateurs russes, dont Sergueï Kospodine, qui venaient à la rescousse pour éviter qu’on leur prît leur spécimen.
Les deux savants et leur précieuse créature se retrouvèrent donc hébergés, quelques temps, dans la base inter temporelle Alpha, construite, grâce aux inventions de Zarensky, par les Russes, secrètement. Même le pouvoir oligarchique mondial ignorait tout de leur projet.
Les oligarques et le pouvoir en place recherchaient à présent les savants, les considérant comme traitres à leur patrie et éléments séditieux dangereux. Les voyages à travers temps apparaissaient soudain comme instruments de révolte, et le Professeur Matthieu, tout comme Igor Zarensky préférèrent endormir le pouvoir en faisant semblant de céder.
Pour éviter le pire, et avoir des crédits pour leur projet, les deux hommes signèrent un pacte avec le diable, négociant avec l’armée et les oligarques la réalisation de leur projet Arche de la Terre qui devait permettre de réimplanter sur la planète flore et faune, en commençant par les secteurs les moins contaminés.
Mais avant cela, ils étudièrent soigneusement leur curieux spécimen, une petite Néanderthalienne, une toute jeune femme, dénommée Wang-Ka.
Pour le monde en déréliction d’où ils provenaient, cette femme issue d’une espèce humaine aussi étrange que les Néanderthaliens dont en fin de compte on ignorait tout, était la Providence. Elle allait leur permettre d’avoir les crédits dont ils rêvaient, la base inter temporelle sortirait de la clandestinité, l’Armée aurait ses berserkers de rêve, la science et la médecine ses cobayes de choix et les oligarques, les esclaves parfaits.
Les savants du trentième siècle avaient perdu, suite aux conflits des siècles antérieurs, toute ou presque toute la science anthropologique et archéologique des siècles précédents. Ainsi, tout ce que les savants savaient des Néanderthaliens étaient qu’ils étaient très forts, pas très intelligents, et féroces. On pensait qu’ils ne savaient pas parler, et qu’ils étaient parfaits pour ce qu’ils voulaient en faire.
S’ils avaient eu sur ces gens tout le savoir que les savants du vingtième et du vingt-et-unième siècles avaient accumulé sur ces hommes anciens, ils n’auraient pas eu la cuisante surprise qui les attendait.
Pendant plusieurs mois, ils firent subir des tests de toutes sortes à la pauvre Wang-Ka qui vivait dans une cage du laboratoire de la base inter temporelle, comme un singe anthropoïde, la malheureuse !
Serge Matthieu étudiait passionnément le drôle de spécimen qui lui était échu, et un beau jour, fut bien marri de réaliser que ledit spécimen comprenait parfaitement ce qui se disait autour de lui, et, pis, avait tout saisi des sinistres projets des hommes du futur pour les Néanderthaliens.
Car tous les livres de préhistoire, ceux du moins, qui avaient traversé les siècles et évité autodafés, ergotaient à l’envi sur la disparition mystérieuses de ces pauvres gens, et ces francs-tireurs de la science sans conscience s’étaient engouffrés dans cette brèche. On ne changeait en rien l’histoire de l’humanité, puisque Néanderthal avait disparu ! Donc, Néanderthal était la solution idéale à leur problème. Ils avaient besoin de bras, ces colosses imbéciles les leur fourniraient. Ils avaient besoin de matériel d’expérience, et ces hominidés seraient parfaits, idem pour les mères porteuses et les banques d’organes ! Ils avaient besoin de nourriture pour les bas-niveaux et la populace… Les esclaves et spécimens morts et recyclés allaient les leur fournir !
Quant au service d’ordre et à l’armée, une fois ces rustres dument conditionnés et formés, intégrés de force dans leurs rangs, ils seraient invincibles !
Serge Matthieu, lui, ne savait plus que penser. La petite femme encagée ne disait rien, mais ses grands yeux verts lumineux le fouaillaient jusqu’aux tréfonds de l’âme, et, un jour, il eut le choc de sa vie. La Néanderthalienne parlait ! Certes, avec un accent redoutable, et en grande partie dans un patois rugueux et arrache-gorge, mais elle parlait ! Et les quelques mots de français qui émaillaient son virulent discours étaient nettement compréhensibles, contrevenant ainsi à toute les théories en vigueur !
Ce que Matthieu ne savait pas, tout comme la plupart des membres de son équipe, c’est que la nuit, l’Intelligence Artificielle qui régissait ce microcosme qu’était Alpha, apprenait tout un tas de choses à la jeune prisonnière, à leur nez et à leur barbe !
Et les résultats des tests que subissait le petit cobaye montraient des résultats plus que respectables !
Le préhistorien ne savait comment agir avec cette créature déconcertante. Tout d’abord, elle était beaucoup plus propre que ce à quoi il s’était attendu. Ensuite, elle avait des manières plutôt paisibles et même raffinées. Elle prenait soin d’elle, de son apparence. Il est vrai que quand il l’avait récupérée, elle était liée à un arbre, offerte aux prédateurs. Qu’avait-elle donc fait pour mériter un tel sort ? Les caméras de la base inter temporelle avaient filmé de bien étranges scènes dans les clans de la tribu d’où elle venait, montrant des êtres finalement bien plus intelligents et débrouillards que tout ce que l’on imaginait à leur sujet ! Ils s’exprimaient par la parole, chantaient, dansaient, créaient parfois des choses plutôt belles, même si c’était sur des matériaux périssables, taillaient habilement les silex et d’autres pierres pur faire des armes et des outils redoutables, s’avéraient des chasseurs émérites, et, pour finir, ils étaient tellement plus beaux que tout ce qu’on pouvait penser jusqu’alors, qu’avant qu’on fît des examens médicaux poussés de la jeune femme, il avait douté sérieusement qu’elle fut une Néanderthalienne ! Mais les HDRMN avaient des clichés en 3D de son squelette robuste, et le doute n’était pas permis. Ce crâne épais et fuyant, cette face massive projetée vers l’avant, ces sourcils en surplomb, cette saillie à l’arrière du crâne, cette mâchoire carrée, puissante, fuyante et sans menton étaient bien typiques de ces êtres à l’humanité plus que contestée et plus que contestable !
Et pourtant, l’être qui se tenait lamentablement rencogné dans sa cage et qui levait vers lui de grands yeux tristes pleins d’interrogation et d’incompréhension était troublant.
Ça n’était pas un simple primate, mais bien un être humain. Différent, mais humain.
Voilà qui mettait toutes les théories du préhistorien à mal, et qui allait lui poser un sacré cas de conscience.

lundi 21 janvier 2008

on les voit même dans la pub !

Pour une fois, les Américains ont eu une idée marrante : la marque d'assurance Geico, une marque américaine, pour expliquer que son site Web était d'un usage aisé, a utilisé le slogan suivant :
"so easy, a caveman can do it", "Tellement facile, qu'un homme des cavernes peut le faire".
Certes. Désobligeant pour les hommes des cavernes, me direz-vous ! Eh bien non, parce qu'ils sont partis sur le postulat qu'on avait récupéré trois Néanderthaliens et que ceux-ci, justement, s'adaptaient très bien à la vie moderne, même si parfois ça leur posait des angoisses existentielles !
De ce pitch peu ordinaire, ils en ont même tenté une série qui malheureusement n'a pas su conserver le potentiel comique de la situation qui pourtant était important. Pire. La communauté noire y a vu une allégorie à sa propre situation et a protesté avec virulence ! Comme s'ils y avaient vu racisme a postériori. On pourrait le penser, mais, justement, moi, je ne l'ai pas vu comme ça ! Imaginer des préhistoriques capables de franchir quelques millénaires sans plus de difficultés que ça, c'est plutôt positif et élogieux pour les ancêtres en question, et, justement, le pitch de la pub était qu'ils luttaient contre les idées reçues à leur propos ! Exactement comme les personnages de notre saga. Je vais voir si je peux importer ces vidéos sur ce blog, vous jugerez par vous-mêmes. Elles sont en anglais, mais aisément compréhensibles, quand même ! Elles viennent de You Tube, dans la rubrique "Geico's cavemen advertisments".

jeudi 17 janvier 2008

Niya (suite)


A la demande de Tinky, j'interviens donc sur ce blog pour participer à la présentation de notre saga commune. Poursuivons donc avec l'histoire de Niya.

Après la disparition de celui qu'il avait toujours cru être son père, Niya n'avait plus vraiment foi en la vie. Il venait de perdre un de ses plus ardents protecteurs et craignait que Rlei ne lui succède à la tête du clan. Même devenu adulte, celui-là n'avait jamais cessé de le persécuter, secondé en cela par Zaïn, un autre chasseur du clan. Si Rlei parvenait à capturer une compagne suffisamment belle, féconde et utile au clan, il deviendrait assurément le nouveau Golakh et Niya n'aurait plus qu'à faire son baluchon car Rlei lui mènerait une vie impossible ! Mieux valait encore finir entre les tentacules de Taïa-Araakh, le Grand Méchant Esprit tant redouté, plutôt que subir la tyrannie de son frère aine ! Restait à espérer que la plus exceptionnelle des épouses serait capturée par Laîn et que la place de Golakh reviendrait à ce dernier. Laïn ne s'était jamais mal comporté vis à vis de Niya. S'il devenait le Chef de Clan, la vie sous ses ordres serait plus facile.
En tout cas, Niya ne se faisait pas d'illusion. Jamais la place de Golakh ne lui reviendrait : il était trop gauche, trop lent, il y voyait trop mal et chassait à peine ! Parviendrait-il seulement à capturer une femme ? Il n'en avait plus vraiment envie après tous les échecs rencontrés mais il n'avait pas le choix. Yaïn le Sorcier lui avait dit que s'il revenait une fois encore sans compagne, il lui donnerait l'ordre de se tuer afin de débarrasser le clan de sa présence inutile. La vie de Niya n'était pas la plus réjouissante de tout le Paléolithique Moyen mais il ne souhaitait pas mourir pour autant. Aussi, capturerait-il une épouse, même s'il n'en avait pas envie.
Il finit par apercevoir sur son chemin une jeune fille du clan des Akkahn. Les Akkahn avaient mauvaise réputation au sein des autres tribus. Non sans raison, d'ailleurs ! Ces êtres frustes n'avaient pas plus de notion d'hygiène que de spiritualité. Sales, brutaux, particulièrement arriérés et peu inventifs, ils étaient considérés par certaines tribus comme des animaux plus que comme des humains. Niya n'eut cure de ces considérations. On lui avait ordonné de capturer une épouse et de la ramener au campement ? Il capturerait une épouse et reviendrait au campement ! Celle-là ou une autre, qu'est-ce que ça changeait ?
Au prix d'efforts considérables, il parvint à capturer la jeune Akkah qui n'était pourtant pas décidée à s'en laisser compter et la ramena dans la grotte où l'attendaient déjà ses frères et leurs "proies".
Rlei avait mis la main sur une beauté rousse issue de la tribu des Moharn. Une tribu où les femmes commandaient, soignaient et se mêlaient de magie ! Une légende pour les Golan ! Presque une aberration ! Le choix était audacieux et la fille splendide. Rlei avait toutes les chances de succéder à son père à la tête du clan. il le savait et ne se privait pas de railler la crasseuse proie de Niya.
Mais c'était compter sans la captive de Laïn : dès qu'il la vit, Niya se sentit pris d'un étrange vertige, d'une faim voluptueuse, d'une douce douleur qu'il n'avait jamais encore éprouvés. Il ne pouvait détacher son regard de cette étrange fille aux longues boucles d'un blond presque blanc, aux yeux verts pâles obliques et au teint si curieusement pâle. Niya ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Jusqu'à présent, il ignorait tout du sentiment amoureux. Trouver une épouse équivalait jusqu'alors à assurer son statut, voire sa survie au sein de la tribu. Avec un peu de chance, les couples finissaient par s'entendre, et par oublier la manière dont ils s'étaient rencontrés...Mais là, c'était différent ! Cette fille si claire portant des vêtements si étranges, il la lui FALLAIT ! Pas pour briller au sein du clan ni pour clouer le bec de cette vieille outre de Yaïn, non ! Mais simplement parce qu'il avait su, dès qu'il l'avait vue, qu'il ne pourrait plus jamais se passer d'elle ! Et pour l'avoir, il se sentait même prêt à défier Laïn, ce frère qui s'était toujours montré bon pour lui.
Malheureusement, il n'eut pas à se donner cette peine : des Moharn choisirent ce moment pour faire irruption dans la grotte, libérèrent les prisonnières et s'en prirent violemment au Golan qu'ils délestèrent de leur nourriture et de leurs baluchons en guise de représailles.
Les trois Golan étaient à présent totalement démunis. Qu'importait ! Une épouse devait être trouvée par chacun des trois frères et la chasse devait reprendre ! Mais à présent Niya savait précisément quelle épouse il voulait !

La suite au prochain numéro, par Tinky ou par moi car là, il est tard et je m'endors sur mon clavier !

mercredi 16 janvier 2008

Ouais !!! Mimi va venir aussi présenter les personnages de notre petite saga !!!

Génial ! je suis ravie ! Mimi va venir me prêter main-forte pour vous offrir, chers lecteurs éventuels de ce blog délirant, un aperçu de l'univers préhistorico-science-fictionnesque de la saga qu'elle et moi commettons !
Elle va intervenir ici pour présenter les personnages sympathiques de Délian-Ka et de Maïn, qui sont très chouettes aussi, et elle va compléter un peu le portrait du môme Niya !
J'en suis franchement RAVIE !
Alors, Mi, je te laisse la place !
Tinky ;-)

mardi 15 janvier 2008

remontons-nous le moral, poil au poitrail !!! Ou Niya #1.

Trougnou de Niya Aïak Bokhr, un personnage sympathique et tourmenté par un vécu difficile.


Oui, c'est idiot, mais bon. la Méthode Coué, eh bien, il paraît que ça marche... Et puisque c'est comme ça, je vais me faire plaisir dans cet article en vous présentant un des petits personnages de la saga que nous commettons, Mimi et moi.

Il s'agit d'un jeune Néanderthalien sympa, même si son éducation est un peu à revoir au départ.
Niya Aïak Bokhr akhr Soïren Marrakhéïn akhr Goran Altaïn est le fils d'un chef de clan courageux qui, par amour pour une femme a donné un vieux coup de pied au cul aux usages des siens. usages haïssables qui consistaient à kidnapper des femmes d'autres clans, les retenir prisonnières toutes leur vie et les mutiler en prime pour s'assurer leur absolue soumission.
Même s'ils continuaient à les kidnapper, le dénommé Aïak a tout fait pour qu'on ne mutile plus les femmes ramenées dans son clan à cause de la maman de celui qui allait devenir Niya.
La jolie et douce Maïna, blanche et claire comme un matin d'hiver, avait attiré le regard de Raïak, le frère aine d'Aïak.
Ce dernier l'enleva donc et la soumit aux terribles usages des siens.
Au grand dam d'Aïak, qui trouvait ces usages inhumains et qui avait lui aussi été séduit par la très belle jeune femme issue de la tribu des Golan, un autre peuple de Chasseurs de femmes, mais bien plus libéraux, ceux-là... Enfin, comparé aux Rakhéïn, Marrakhéïn, et Vaaïn.
Bref, la pauvre Maïna vivait dans la terreur et la souffrance, et Aïak se désolait de voir une chose pareille. les Esprits lui parlaient, et ils lui avaient parlé de la souffrance injustifiée des femmes, et ils l'avaient enjoint, puisqu'il était le Shamaïn de la tribu, de modifier les coutumes. Seulement, à l'époque, Raïak était le chef du clan, le Marrakh, et il était hors de question de modifier quoi que ce soit selon ce méprisable individu.
Alors, Aïak, franchement désolé du sort fait à la pauvre Maïna et aux autres femmes prit son courage à deux mains et défia sa grande brute de frère.
Le combat qui s'ensuivit, fut affreux et entraina la mort du tyran, amenant Aïak à cumuler les rôles de Marrakh et de Shamaïn, et de devenir ainsi le Taï-Marrakh, le Chef Suprême de tous les Marrakhéïn. Il avait tout, à présent. La gloire et l'amour. Seulement, il voulut aller plus loin, et il tenta, lors d'un Rassemblement des clans de son peuple, d'expliquer la vision qu'il avait eue ou Maïa et les Esprits lui avaient expliqué qu'il fallait traiter les femmes plus dignement... Du coup, son clan fut mi à l'index de son peuple, et, un malheur en entrainant un autre, le pauvre Aïak eut à faire front, cette fois, aux Golan, le clan de Maïna, qui venaient récupérer la jeune femme, guidés par Yaïn, leur Shamaïn, qui était le père adoptif de la jeune femme et avait perçu sa souffrance effroyable soumise qu'elle était aux rites monstrueux de ces brutes de Marrakhéïn... Il n'avait perçu que la souffrance de la jeune femme, mais pas ce qui était arrivé ensuite.
Aïak l'avait donc épousée et il la traitait le plus délicatement possible en dépit de ce qu'elle avait vécu. Il parvint à l'apprivoiser, se désolant de ne rien pouvoir faire pour réparer les dégâts causés en elle par les rites cruels des siens, et elle finit par attendre un enfant. Aïak et elle étaient ravis, quand les Golan leur tombèrent dessus, manquantt tuer le pauvre Aïak, et récupérant la future maman de force.
La moitié du clan d'Aïak mourut ce jour-là au cours de la terrible escarmouche.
Le pauvre Aïak, au désespoir, et blessé, parvint à suivre les Golan jusqu'à leur lointain territoire qui se situait à deux lunes de marche de là.
Quand il arriva enfin en vue du campement de ce clan de Golan, de grands cris l'alertèrent... tout le clan se désolait... Maïna était morte en couches, et il ne restait plus d'elle que le bâtard de Marrakhéï qui était sorti de son ventre.
Le pauvre Aïak, consterné et fou de chagrin, tenta bien de négocier avec ces gens la récupération de son enfant, mais le Golakh et le Shamaïn s'y opposèrent, ne voulant en rien écouter l'histoire du malheureux. Ils menacèrent même de le soumettre au Jugement de Méïa, l'ancêtre de la roche Tarpéienne.
Aïak, pour sauver sa peau dut donc s'enfuir, sans avoir l'occasion de revoir une dernière fois celle qu'il avait aimée par-dessus tout, ni connaître enfin son fils.
Les années passèrent.
Niya était devenu le fils adoptif de Ghâlaïn, le Golakh, et il grandissait, tant bien que mal, aux côtés des jumeaux Laïn et Laïna, et de Rleï, leur ainé, qui, comme il avait considéré Maïna comme sa sœur, vouait une haine toute particulière à Niya, cause de sa mort, selon lui. Tout comme Yaïn, le Shamaïn, qui ne rêvait que de détruire le vilain gamin qui, non content d'être un bâtard, était en plus, le pauvre, très moche et affligé d'une vue lamentable, conséquence sans doute de sa difficile naissance.
Bousculé entre les brimades que lui faisaient subir Rleï et Yaïn et les moqueries des autres qui lui disaient qu'il serait bien incapable de chasser pour vivre, avec sa vue qui l'empêchait de distinguer un mammouth d'une souris, le pauvre Niya finit par développer d'autres capacités. Comme il était très myope, il s'intéressa à toutes sortes de petites bestioles et les observa.
C'est ainsi qu'il découvrit les abeilles et qu'il décida d'imiter les ours pour leur miel, denrée très rare qui était douce à la langue et qui réchauffait le coeur et le corps.
Le jeune homme décida, parce que son idée lui permettait de se nourrir et de se vêtir sans prendre de risques en échangeant la précieuse denrée contre vêtements et nourriture, de protéger ses amies ailées et d'en faire ses alliées. Il inventa donc des sortes de petits panneaux amovibles en bois qu'il posait à l'entrée des ruches et qu'il retirait pour récolter le miel. Il surveillait aussi les ruches et faisait en sorte que les ours ne s'en approchent pas.
Mais un ours des cavernes, plus roublard et gourmand que ses congénères, plus audacieux aussi, mit à mal les ruches aménagées par le brun jeune homme qui commit une folie.
A cause de sa vue lamentable, il n'avait pas été jugé digne d'être considéré comme un homme, et n'avait donc jamais chassé sa première proie... Mais là, la colère et le désespoir aidant, il décida de se venger de l'ours !
Guidé par son odorat, son ouïe et son toucher, -il était presque aveugle !- il eut tôt fait de découvrir la tanière de son ennemi.
On était au coeur de l'hiver, et le fauve dormait du sommeil du juste, en attendant le printemps. Niya profita donc de cette léthargie, se glissant, silencieux, ombre parmi les ombres de cette tanière qu'il avait appris à connaître du bout des doigts et des orteils quand son vieil ennemi n'était pas là...
Finalement, il eut de la chance ou les Esprits étaient avec lui, parce que la grande lance à la pointe de silex bien affuté qu'il avait emportée avec lui, pénétra sans coup férir directement dans le coeur de la bête qui mourut sans comprendre ce qui lui tombait dessus !
habitué à faire moult tâches sans y voir goutte, Niya dans la foulée, dépeça et découpa l'ours dont il ramena la peau fraiche et le massacre au camp des Golan, réalisant là un exploit franchement formidable qui lui gagna enfin le respect de presque tous, Yaïn et Rleï exceptés.
Les Golan allèrent récupérer la chair et les restes de l'ours, et la tribu eut de quoi manger plusieurs jours d'affilée.
Il était devenu un homme, et il ne lui restait plus qu'à aller chercher sa compagne, comme tous le faisaient après leur première chasse.
Il fait plusieurs tentatives mais Rleï finissait par lui voler ses conquêtes. Yaïn tenait enfin un motif de vengeance légitime contre cet avorton bigleux. Puisqu'il était incapable de prendre femme, il devrait se supprimer pour sauver le clan de la honte qu'il représentait.
Évidemment, Niya n'en avait pas envie, aussi Yaïn organisa-t-il sa disparition en le livrant, pieds et poings liés, à une tribu d'anthropophages teigneux, les Arkhan.
Le pauvre gars s'en sortit, après une humiliation sans pareille, et en ramenant la fille du chef, que Rleï lui vola encore. Mais il se vengea de Yaïn, en l'humiliant comme le chef des Arkhan l'avait humilié, lui.
Le vieux Shamaïn finit par avoir très peur de Niya, qui voyait chaque nuit ou presque l'esprit de Maïna qui l'assurait qu'elle protègerait son fils envers et contre tous, et qu'elle l'aiderait quoi qu'il arrive.
Un printemps après cela, Ghâlaïn disparut, et ses trois fils, Rleï, Laïn et Niya, durent se mettre en quête d'une femme exceptionnelle pour gagner la tête du clan.
C'est là que Niya rencontra Délian-Ka.
Et à partir de là, il se retrouva un des personnages marquants de notre saga.

Ce que je crois. Vieux spleen nocturne.

Je crois que nous ne sommes pas seuls. Je crois qu'après la mort, il y a un Ailleurs. Je suis persuadée que le monde qui nous entoure est vivant, que c'est un organisme qui a une multitude d'âmes qui l'animent et que ces âmes perçoivent l'humanité comme l'ennemi suprême à abattre. Je crois que la Terre a mal à l'homme et qu'elle se gratte.
Je crois que la moindre créature de l'Univers, quand elle meurt, laisse après elle une trace résiduelle, comme une antenne qui la relierait encore au monde tangible et vivant, et que cette sonde inter-dimensionnelle est perçue par les médiums, les mystiques, les chamans ou les artistes.
Je crois que l'homme a perdu la notion du tout dans lequel il vit et dont il est partie. Nos sciences occidentales ont séparé l'âme et le corps, et c'est une grossière erreur. Tout est lié, et nous avons perdu l'antique sagesse qui nous l'avait expliqué depuis la nuit des temps.
Je crois que l'homme moderne a terminé son cycle biologique, et qu'il disparaitra, comme Néanderthal ou les dinosaures. Il a accéléré sa fin, et là, il est en train de se suicider à cause du mal qu'il a fait à la Terre depuis qu'il a inventé l'agriculture et le marketing, l'industrialisation à outrance, et l'agriculture extensive !
Je crois que nous sommes comme des rats de laboratoire... Dans une cage de n'importe quelle taille, mettez vingt-trois rats. Ils se feront chacun une place, et finiront par vivre harmonieusement ensemble. Ajoutez-en un vingt-quatrième, et ils s'entretueront tous pour la nourriture, la hiérarchie, le pouvoir, les femelles...
Sous couleur de religions et de politiques, nous en sommes là. Le remède existe, mais l'appliquer exigera d'énormes sacrifices : on l'a tenté en Inde et en Chine, mais les gens tournent toujours la loi, et en plus, avec leurs usages à la con, ils ont un grand déficit de femmes, à présent ! Quoique, moins de femmes, égale moins d'enfants à venir, et donc, une meilleure répartition des ressources et des richesses.
N'empêche que nous sommes vraiment sur une mauvaise pente, et, s'il n'y a rien après la mort, ce que je me refuse à croire, nous sommes vraiment mal barrés...
Ce n'est rien. Juste un petit spleen nocturne, généré par l'anniversaire de la mort du Papa de Mimi et le prochain anniversaire de la mort de ma Maman... Ça me fout le casque à chaque fois, et à chaque fois, je pète un câble... Et j'ai des idées très noires !
Le pire, c'est que je parie n'importe quoi que nos vieux ancêtres avaient eux aussi ce même genre de turpitudes et d'angoisses métaphysiques...
Ce qui ne m'a pas arrangée non plus a été la nouvelle diffusion de l'"Odyssée de l'Espèce" de Jacques Malaterre. Les Néanderthaliens, là-dedans, même s'ils ne sont pas plus idiots que les Cro-Magnons, sont tout de même franchement hideux... Le maquilleur aurait dû s'inspirer des dessins d'Emmanuel, parce que si Malaterre massacre le gentil personnage créé par Marc Klapczynski pour son film Aô le Dernier Néandertal tiré de son livre Aô l'Homme Ancien qui est vraiment superbe et très joli, comme roman, ça fout la haine d'avance...
C'est rien. Juste un quart d'heure de rogne, comme ça !

dimanche 13 janvier 2008

Aaaaaaaaaaaaaaah !!! Yesss !!! ou fractales avec GECIF #2



J'ai réussi !!! Enfin, j'ai réussi à coloriser deux fractales sous GECIF !!! L'une d'elles est dédiée tout spécialement à Mimi, qui adore le violet et le vert vif... Je suis ravie, parce que, par défaut, GECIF édite ses images en vert vif et noir. Pas vilain, certes, mais monotone, à la longue...

Neandertal tome 2.

Emmanuel continue bravement de son côté à travailler sur le second tome de Néandertal. Il vient de publier sur son propre blog une galerie de portraits de membres de la Tribu des Mousses qui interviendra dans ce second opus.
Dans le lot figure une dénommée Lygrah que je trouve tout à fait superbe !
Quant au délire que j'ai fait la nuit de la St Sylvestre, où je le voyais interagir avec les personnages de sa saga et de la notre, à Mimi et moi (merci, le champagne !!!), je le lui ai envoyé, mais j'ai réalisé a postériori qu'il manquait un petit passage et que j'avais oublié quelques fautes à la correction, quelle honte !!! Moi qui, en tant que bigleuse un tantinet dyslexique DÉTESTE faire des fautes parce que, justement, c'est un challenge que de se dépasser un peu et de surmonter ses faiblesses, eh bien, je suis positivement furax ! Et c'est pour ça aussi que je relis fégulièrement ( oui, parfaitement ! Même s'il était prévu que ce soit "régulièrement" au départ, en fait ! J'ai vraiment de la merde dans les yeux et le cerveau qui bugue, agaga !!!) ce que j'écris et ce que je commets sur ce blog, à la chasse aux fautes et autres billevesées ! Seulement, j'avais hâte de lui envoyer ce récit idiot, et je ne l'ai pas peaufiné, ce n'est pas bien ! Parce que lui, même ses esquisses sont PARFAITES ET NICKEL ! Ce jeune dessinateur va me donner l'envie de l'excellence ! Et me refiler quelques complexes aussi, au passage !!! Ce qui n'est pas parfait est perfectible, Petit Scarabée, même si la perfection n'est pas de ce monde...
N'empêche, allez voir son blog, c'est BEAU !!! Et on s'instruit, en plus !

Fractales avec GECIF









Même si je suis une croute en maths, j'adore les représentations graphiques de fractales.
Kézako ? Eh bien, pour faire simple, disons que l'univers peut se calculer en fractales. Ce sont des équations créées à partir de calculs d'intégrales initialement prévues pour la mécanique des fluides.
Les météorologues et climatologues, les marins et pilotes aériens utilisent souvent des modèles fonctionnant grâce à ces équations pour prévoir les changements de temps, les changements de courants, etc, à plus ou moins long terme. Les fractales servent aussi à modéliser des paysages 3D et créer des créatures pour les effets spéciaux infographiques du cinéma. C'est d'ailleurs devenu leur principale application.
Il existe plusieurs logiciels gratuits permettant de générer des fractales, de les calculer, de les créer et de les explorer. Deux des plus simples et connus sont Apophysis et Xaos, mais ici, nous allons parler d'une création française, issue du génie de M. Jean-Christophe Michel, un logiciel gratuit aussi, GECIF.
Si vous voulez voir de quoi il s'agit, il suffit de cliquer sur le titre de cet article et le mot GECIF pur atterrir directement sur le site de ce monsieur et découvrir des merveilles...
GECIF fonctionne sous DOS, et seule la version GECIF 5.0 fonctionne sous Windows XP.
Ce programme permet d'explorer et de créer des fractales, de les coloriser et de les enregistrer sous plusieurs formats. C'est sympa comme tout, mais quand comme moi on n'est pas franchement douée en maths, on se prend un peu la tête... Mais bon, je suis quand même arrivée à faire les trucs qui se trouvent en en-tête de cet article... Pas évident du tout, ce n'est qu'un début, et c'est loin de valoir celles qui sont sur le site de ce monsieur... Mais bon, j'aime bien les trucs un peu tordus... J'adore me triturer la cervelle, que voulez-vous ? Je dois être un peu maso, mais il vaut mieux ça que dire du mal de son voisin ou en faire de la tapenade !!! ;-)

vendredi 11 janvier 2008

Acheté Aime Elle...

Oui, parfaitement !
J'AI RÉUSSI ! En modifiant le code HTML (en insérant un code pris sur les Outils pour Webmasters de Google), j'ai réussi à insérer un méta moteur de recherches dans mon blog ! Résultat, il va se référencer comme un grand, mignon comme tout ! C'est beau, le progrès et la technologie, tout de même ! En fait, les codes HTML, Blogger les accepte, à condition de les insérer dans cette rubrique "Modifier codes HTML" qui se trouve dans "Modèles" du tableau de bord de la gestion du blog... évidemment, il ne faut pas taper n'importe quoi, et placer le copier-coller du code là où les braves gens de Google le conseillent, sinon, bernique !
Il m'a fallu aussi télécharger un logiciel de programmation et de langage informatique nommé Python 2.551 et une autre voluptueuserie nommée Sitmap gen pour que tout ceci soit efficace ! Mais ça marche ! Je sens que je vais percer googelesquement, moi !
Googlettitudement vôtre... Tinky :-)))
Par contre, quelqu'un a-f-il un truc pour ma gueule ?

Référencement de cette chose bloguesque dans Google...

Bon.
Il y a des jours où on se sent la reine des connes.
Voilà le topo : Google indexe bien mes pages, quand on tape tinkyfurax dans Google et recherche Web, ou bien l'adresse complète du blog, mais quand je voudrais insérer un méta moteur ou un référencement plus pointu, ça bloque... En effet, Blogger ne tolère pas les balises html que je devrais insérer afin que les outils webmasters de Google soient fonctionnels, et alors, je fais quoi, moi ? Bon, j'ai quand même pu insérer un petit compteur de visites, mais c'est tout ! Désespérant !!!
Et pour joindre les gens de Google ou de Blogger, il faut que j'écrive Dieu sait où (pas de lien) et si je le trouvais, ça devrait être en anglais !
La vie me hait, c'est à croire !!!
Alors, s'il y a quelqu'un de chez Blogger ou Google qui voit ce post, il serait bien sympa d'apporter une solution à mon problème, et me dire aussi comment faire reparaitre ma gueule et le début de mon profil dans mon blog, par la même occasion !!!

jeudi 10 janvier 2008

Tapenade de voisins.

ingrédients :
Un voisin, de préférence gardien d'immeuble, alcoolo, bruyant et fumeur, aux horaires totalement décalés.
Le copain du voisin tout aussi alcoolo, fumeur, bruyant et tout aussi décalé.
Sel, poivre, acide chlorhydrique, strychnine et une grosse dose de colère froide.
Prenez votre voisin. Faites-lui la tête au carré, de préférence en la lui éclatant contre le mur. Prenez, pour ajouter du goût, le copain du voisin, et faites de même.
Démolissez-les jusqu'à ce qu'il n'en reste que de la chair à pâtée. l’alcool et la fumée dont ils sont imprégnés suffisent pour en garantir une saveur proche d'un gibier cuit en sauce. Salez, poivrez à votre convenance. La rogne froide intervient en fin de recette pour rehausser le goût.
Faites cuire à feu très doux après les avoir dument écorchés et éviscérés...
C'EST VRAIMENT LA RECETTE QUE J'AURAIS VOULU RÉALISER CETTE NUIT, MOI !!! Cette paire de cons m'a empêchée de dormir toute la nuit ! Résultat, j'ai un mal de tête pas possible et je n'ai pas pu aller bosser parce qu'en plus, ça m'a foutu une autre crise d'asthme et de la fièvre !
Il y a vraiment des coups de merlins qui se perdent et certains qui n'ont aucune notion du respect d'autrui et de son sommeil !
Marre, à la fin, d'habiter dans une succursale d'un asile de cas sociaux et psychiatriques ! Pour rembourser le trou de la Sécu, on devrait envoyer d'office au vert tous les alcoolos et fumeurs en les sevrant d'autorité de leurs vices, et en les obligeant à casser quelques cailloux ou à accomplir quelques devoirs d'utilité publique, par exemple, en faisant les courses pour les petits vieux des campagnes isolées !
Qu'au moins, au lieu d'emmerder tout le monde, ils servent à quelque chose !!! J'AI VRAIMENT LA HAINE, LA !!!
Il devrait y avoir des lois bien plus sévères que ce qu'elles ne sont à l'encontre de voisins bruyants et insupportables, mais, surtout, à la base, des habitats parfaitement isolés ! Ça éviterait bien des soucis ! En tout cas, ça devient vraiment pénible, et j'en pâtis de plus en plus !
Ras le bol, de tous ces malades, et des inconvénients qu'ils génèrent pour les autres ! Envoyez-les au Pôle Sud, étudier les manchots, merde !!! Ça nous fera des vacances !
Il y a des moments où j'aimerais être aussi teigne que certains des personnages d'Emmanuel ! Là, hier soir, je me serais bien vue dans la peau de Feydda le Rusé, prête à embrocher ces deux discourtois sur une belle lance nantie d’une très jolie pointe Levallois !
Oui, je sais, ça n'est pas gentil ! Mais ça fait vraiment longtemps que ça dure, et les mains-courantes s'accumulent au commissariat, et rien n'y fait ! Jusqu'au jour où un autre locataire de l'immeuble pètera vraiment les plombs et ira au-delà de tout !
Le bruit est considéré comme la première pollution. Et c’est vrai que ça mine, et que ça rend fou, que ça énerve en tout cas : Moi, ça m'a vraiment empêchée de dormir, ET JE SUIS DE TRÈS MAUVAIS POIL, LA !!! Je vais aller le voir avant d'aller chez le docteur, cet imbécile de concierge, et il va entendre causer du pays, non mais des fois ! Je devrais lui faire rembourser les frais de Sécu et ma journée de travail foutue, peut-être qu'il comprendrait enfin !!!

lundi 7 janvier 2008

Percutée du silex !

Comme la lecture et la découverte des œuvres d'Emmanuel Roudier ne m'ont absolument pas traumatisée ;-))), j'ai voulu en savoir plus sur comment on taillait la pierre, et suis tombée sur le site d'un monsieur nommé Bernard Ginelli, et c'est l'éclate !!! Il y a plusieurs vidéos sympas sur le site, où on le voit, notamment, tailler un biface moustérien et des pointes Levallois, et il en bave pas mal, tant par la qualité de la pierre qu'il taille (en lui parlant gentiment ou en l'engueulant carrément !), que par la difficulté à réaliser le même type d'objet que ceux qu'utilisaient nos braves ancêtres... Ce monsieur organise aussi des stages de taille de la pierre et fait des démonstration de cet art très ancien. Mais une question me taraude : il devait bien y avoir des gauchers, aussi, dans la Préhistoire... Et eux, pour tailler leurs armes et leurs outils, comment faisaient-ils ? Et est-ce qu'on peut déterminer, à la vue d'un outil ou d'une arme en pierre, si son auteur était gaucher ? Question idiote et vicieuse, certes, mais ça m'étonnerait qu'on ait contrarié ou noyé les gauchers en ces temps anciens ou qu'on les ait cramé sur un bûcher, comme ça arrivait au Moyen-Âge ! Car oui, les trois grandes religions monothéistes ont considéré la main gauche comme celle du diable, et les gauchers comme possédés, c’est pourquoi on les a persécutés pendant si longtemps !
Jusqu'à ce jour, aucun historien ne s'est penché sur le long drame et le génocide des gauchers... Car oui, ils ont été persécutés et massacrés au long des siècles plus que de raison, les malheureux ! Qui se penchera donc un jour sur notre cas ?

samedi 5 janvier 2008

Mais où diantre suis-je passée ?

S'il m'en souvient, il y a quelques jours, au début de la rédaction de ce blog, on voyait ma tronche avec le début de mon profil sur le côté... Eh bien, j'ai été zorglubée dans la quatrième Dimension, saperlipopette !!!
J'ai changé un peu les couleurs de ce blog, espérant que faisant ces modifs, comme par miracle, mon trougnou réapparaîtrait... BAST !!! La rubrique "Qui suis-je ?" a bel et bien disparu, et quand je veux tenter de la réinstaller à partir des éléments à ajouter dans la page, on me dit que ça n'est pas possible parce que déjà ajoutée !!! Ajoutée, certes, mais pas ÔTÉE, palsambleu !!! Alors, mille millions de mille sabords, OU SUIS-JE PASSÉE ? Certes, quand on clique sur mon pseudo on retrouve mon profil complet, mais je trouvais que c'était marrant, d'avoir ma tronche sur le Web, même si elle est moins jolie que celle de Vo'hounâ !!! Nom d'un mammouth galeux, pourquoi ce rotondjû de serveur de Blogger m'a-t-il phagocytée ? Quel est donc le Web mestre sadique de chez Blogger et Google qui m'a fait ça ? Corneguidouille ! Est-ce seulement un stupide bug, ou une fausse manip de vérificateurs éventuels ??? Alors, soyez gentils ! RENDEZ-MOI MON MUSEAU !!! A moins que d'aucun aient considéré qu'il déparait, auquel cas j'énerge protestiquement, comme dirait Mimi qui le tient elle-même de Coluche, je crois bien !
C'est MON BLOG ! AVEC MA TRONCHE SI JE VEUX ! Zut ! Pour une fois que j'avais l'impression d'être une star !!! ;-)))
Help me, please, help me !!! I Want my face back !!! And my profile's resume too !!!
Je vous quitte, des fois que cet ordinateur m'absorberait RÉELLEMENT pour m'enregistrer dans le serveur de Blogger !!! Un truc à la Matrix, quoi !!!

ADSL #2

YOUPI ! ÇA MARCHE !!!
Enfin, pouvoir voir des vidéos rigolotes sur le Web, écouter des musiques, la radio, voir le Blog d'Emmanuel sans que ses superbes dessins et ses planches magiques ne mettent dix plombes à s'afficher ! Le bonheur !!! Bon, j'ai quelques modifs à faire, moi, et notamment à rectifier les mentions de copyright pour les dessins de Manu... Et finir ce texte rigolo que j'ai commencé la nuit de la Saint Sylvestre !!!

vendredi 4 janvier 2008

ADSL !!!

Ça y est !!! J'ai demandé de passer en adsl le 31 décembre, et mes petits collègues de FT ont été mignons comme tout, car ma ligne était déjà configurée dans le DSLAM le 2 janvier, et ce matin, j'ai reçu ma Livebox ! Je vais m’installer ça tranquillement ce soir, et eu égard le travail que je fais, puisque je travaille chez un fournisseur d'accès qui est un bel agrume sympa, ça ne devrait vraiment pas poser de problèmes ! Surtout que je vais me le faire directement en Ethernet, en tapant l'adresse ip du routeur dans la barre d’adresse du navigateur pour coller mes codes de connexion dans la bête... Je vous raconterai la suite plus tard...

mardi 1 janvier 2008

Bonne année, bonne santé, et tout, et tout, et tout !!!




Hier soir, j'ai réveillonné avec ma chouette collègue de travail, Isabelle et son compagnon, Jean-Claude, au Royal Lys d'Or, un sublime restaurant chinois du XII° Arrondissement, sis rue de Charenton. Le restaurant est un authentique restaurant chinois, et le chef vient directement de Pékin. Ce qu'on nous sert là-dedans est franchement sublime, et vraiment délectable ! Bref, notre réveillon du nouvel an fut très chouette, et je suis rentrée tranquillement chez moi ensuite. Seulement, la coupe de champagne de minuit a été fatale, car je n'ai pas pu dormir de la nuit ! J'adore le champagne, mais ça me fait toujours ça ! Bah ! Ça m'a permis de continuer à rédiger un passage de ma saga grandement inspiré par mon dernier coup de coeur, Emmanuel Roudier... J'imagine en effet là-dedans un face-à-face très rigolo entre ce talentueux dessinateur et les personnages préhistoriques de ma saga, qui sont les hôtes d'une base intertemporelle gérée par leurs descendants du trentième siècle de notre ère... Pour de plus amples infos, reportez-vous à mon site perso dont le lien est cité sur ce blog.
Bref, le passage s'annonce très rigolo, et pour le moins mouvementé !
Ben oui, l'inspiration et un drôle de truc, et le champagne, ça aide... J'enverrai s'il le désire ce passage à cet extraordinaire artiste pour le soumettre à son approbation, car dans cette saga, nous mettons en scène, en changeant les noms des personnages, tout de même, nombre de personnalités vivantes et connues qui se retrouvent transbahutées dans cet endroit incongru pour des rencontres toujours enrichissantes et souvent très drôles ! Certains génies passés y sont aussi. Un moyen bien innocent de témoigner notre admiration ou de critiquer certains savants, artistes, écrivains, etc... Ça n'est jamais méchant, parce que la méchanceté est une chose que nous abhorrons, Mimi et moi, mais c'est souvent plein d'humour et de fantaisie. D'ailleurs, dans la préface du premier tome, on propose aux gens de se chercher dans l'histoire ! Toute ressemblance n'est pas forcément fortuite... Bien. A part ça, meilleurs voeux à tous les lecteurs de ce blog ! A bientôt ! Et en prime, encore quelques jolies fractales !
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