mardi 29 novembre 2011

Pour ceux que ça amuse d'avoir quelques gènes de Néanderthal en eux.

Pour ceux que ça amuse d'avoir quelques gènes de Néanderthal en eux.
C'est le nom du groupe Facebook que j'ai créé, en dehors de mon profil FB, et qui réunit toutes sortes d'infos passionnantes sur nos ancêtres et auquel contribuent toutes sortes de chercheurs connus et reconnus dans leur partie ! Certaines des infos sont aussi répercutées sur ce blog. Mais si vous les voulez en continu, allez voir chez moi. Faites-moi une demande d'inscription, si vous voulez contribuer ou y accéder plus facilement, et hop, vous y serez ! Le lien en en-tête de l'article mène directement dans le groupe ! 

lundi 28 novembre 2011

L'homme de Néandertal, victime de son succès ?

L'homme de Néandertal, victime de son succès ?
Hihi, voilà un article que je trouve très amusant ! Les charmes veloutés du petit trapu au genre de beauté spécial continuent à faire parler d'eux, après des millénaires et un mélange avéré ! C'est sûr que nos archaïques amis étaient très loin des marbres de Phidias, mais ils étaient néanmoins fort bien bâtis et dotés de musculatures qu'on sait puissantes et qui étaient sûrement superbes ! Du coup, ils devaient avoir une sacrée allure et de la prestance, les gars ! Leurs copines aussi, et donc, ces charmes sauvages et robustes n'ont pas laissé insensibles les Sapiens que les Néanderthaliens devaient quand même trouver bizarres et mal foutus, mais attendrissants, avec leurs allures de gamins trop vite montés en graine !

L'homme de Néandertal, victime de son succès ?

Photo extraite du film "Ao, le dernier Neandertal", de Jacques Malaterre, inspiré du roman de Marc Klapczynski "Ao l'Homme Ancien", paru aux Éditions Aubéron. © Patrick Glaize et Jacques Malaterre.  
Des chercheurs américains ont modélisé sur ordinateur diverses informations liées à la période de cohabitation entre Néandertaliens et Hommes modernes, il y a 30 à 40 000 ans. Ils en concluent que les premiers, loin d’avoir été surpassés, ont simplement été ‘absorbés’ génétiquement par les seconds, bien plus nombreux, les deux espèces, tout aussi compétitives, s’étant métissées.
Néandertal, évincé par un sapiens bien plus intelligent, avant de disparaître ‘dans son coin’, il y 30.000 ans, en Eurasie ? Pas du tout, selon des chercheurs américains, qui ont ‘mouliné’ les données disponibles sur cette période dans leur ordinateur. Les deux espèces auraient été tellement proches, notamment sur le plan intellectuel et comportemental, qu’elles auraient tout simplement fusionné, d'après les travaux publiés dans la revue Human Ecology,
"Nous avons conçu des cadres théoriques et méthodologiques qui incorporent des données sur trois systèmes évolutifs : biologique, culturel et environnemental. Le résultat scientifiquement intéressant de cette recherche, qui a étudié les changements (…) survenus dans les comportements d’utilisation des territoires, c'est qu'elle montre comment les Néandertaliens pourraient avoir disparu non pas parce qu'ils étaient (…) moins doués (…), mais parce qu'ils étaient aussi sophistiqués, sur le plan comportemental, que l'homme moderne", commence le Pr Michael Barton, de l'Arizona State University.
"(…) L'homme moderne a sans doute vu dans les Néandertaliens des partenaires [sexuels] possibles. En conséquence, au fil du temps, les hommes de Neandertal se sont éteints en tant que population physiquement reconnaissable. (...) À bien des égards, ils ont tout simplement été victimes de leur propre succès", continue le Prof Riel-Salvatore, de l’Université du Colorado, co-auteur de l’étude.
Les chercheurs, puisant dans les données archéologiques empiriques, estiment que celles-ci valident leur modèle informatique. "En outre, notre modélisation prédit le faible nombre de gènes néandertaliens trouvés [dans notre génome moderne] lors des plus récentes études génétiques", conclut enfin le Professeur Barton.
De toute façon, ils sont encore dans nos gènes, donc, oui, ils ont eu du succès et ont été appréciés pour ce qu'ils étaient : des hommes différents, mais intelligents, dotés d'un charme inédit, aux comportements proches et aux idées aussi larges que celles des Sapiens. Tant mieux.