lundi 28 décembre 2009

Les porteuses de burkas et autres voiles intégraux ne sont pas partageuses.

Pourquoi se couvrir d'un voile si ce n'est pôur profiter en catimini et à volonté de ses vents et autres rots sans compter haleine de phoque et microbes divers ? Sous une burka, ces aimables bestioles affectueuses et attachantes que sont microbes et virus doivent proliférer à loisir, eu égard la chaleur corporelle confinée sous le tissu.
De surcroît, imaginez un peu que vous soyez prise d'aérophagie ou que vous ayez mangé des oignons avant de vous couvrir dudit voile... N'auriez-vous mieux pas fait de vous mettre un masque à gaz pour éviter l'asphyxie ?
Le souci est encore pire dans le cas de l'haleine de phoque ! Là, le masque à gaz ne sert à rien, vous en profitez quand même pleinement...
Alors je pose la question : pourquoi gardez-vous, porteuses de voilds divers, ces émanations pour vous ? Il serait plus sain et généreux d'en faire profiter l'environnement ou les laisser se dissiper dans l'air ambiant, voire en faire profiter les autres ! Soyez généreuses ! Laissez tomber ces voiles, et partagez donc vos miasmes avec les autres, comme eux les partagent avec vous ! Ainsi, on ne vous reprochera plus une manie du secret et un égoïsme de fort mauvais aloi quand on vit en société. Dont acte.
J'ai repris cette brillante idée du frère de Mimi que je remercie pour cet apport vital et essentiel à ce blog ! Merci donc, Michel, tu as finement observé le monde qui t'entourait avec un regard acéré et expert !

mardi 22 décembre 2009

La techno russe, c'est VRAIMENT de la techno !!!

Un synthé, des micros, des percussionnistes doués et géniaux... Une JEEP, et QUE DU BONHEUR !!!
Cette petite merveille venue du froid arrive aussi du blog d'Internaaze à qui je l'ai empruntée, et de RuTube ! Un vrai régal !

dimanche 20 décembre 2009

Esoteria.

Dédié à Sam Degunst, artiste peintre.
Une de ses oeuvres récentes, présentée ici, m'a inspirée ce doux délire... Régalez-vous ! Et toi aussi, Sam ! 


Esoteria.

La navette intertemporelle avait quitté le Taïgorin, avec, à son bord, un équipage disparate, issu de toutes les époques et pays de la Terre. Parmi cet équipage, un quatuor de Néanderthaliens audacieux et farfelus, mais sympathiques, qui décidaient régulièrement de participer à toutes les aventures les plus folles qui se pouvaient trouver. Les autres membres de l’équipage comptaient dans leurs membres Jules César, Alexandre, et tant d’autres illustres guerriers d’autrefois.
Le temps relatif du bord était 20 décembre 3009, 15h57.
C’est à ce moment précis que les alarmes du bord éclatèrent en un tonitruant vacarme. Sur les scopes parut alors une planète inconnue, alors que par les baies de la passerelle, on ne voyait rien d’autre qu’un proche soleil et de lointaines étoiles qui étincelaient, multicolores, sur le velours noir de l’espace. Or, d’après les scopes, le vaisseau était très proche d’une planète inconnue, et d’ailleurs, sa force gravitationnelle l’attirait vers elle ! Les instruments ne pouvaient arriver à dégager l’appareil de cette fatale attraction, et le vaisseau se posa plutôt brutalement sur le sol heureusement plat de la zone planétaire où ils se retrouvaient coincés ! Il n’y avait eu aucun blessé grave, et l’équipage surpris découvrit via les baies vitrées, un monde verdoyant, couvert d’une forêt vierge immense, sous un ciel d’un violet vif de toute beauté.
Les couleurs de ce monde semblaient comme saturées, mais l’atmosphère et la gravité s’avéraient viables pour les êtres humains. Alors ? Comment se faisait-il qu’ils avaient été attirés comme par un aimant par cette planète inconnue et jusque là invisible ?  Y avait-il sur ce monde, des intelligences dotées de moyens techniques ou mentaux très élevés ? Pourtant, rien ne semblait prouver qu’il y eût une quelconque vie intelligente sur ce monde ! Les quatre Néanderthaliens, bâtis à chaux et à sable, capables de se sortir de n’importe quelle situation, tant par leur intelligence que leur puissance physique, furent volontaires pour une expédition exploratrice préliminaire.
Et comme ce monde était inconnu, ils gardèrent quand même sur eux les combinaisons protectrices que portaient tous les membres de l’équipage. Elles les rendaient invulnérables à toutes les armes perforantes, aux venins de toutes sortes et morsures ainsi que piqûres… Elles apportaient aussi une parfaite isolation thermique, ce qui garantissait une salutaire fraîcheur, car, sous ces frondaisons impénétrables et ce ciel violet, il régnait une chaleur épouvantable.
Nantis d’armes de toutes sortes, les préhistoriques s’avançaient dans la masse végétale, et ils découvrirent bientôt un sentier tracé par quelque énorme bête, qui perçait la forêt comme une veine un organe.
Ils découvrirent bientôt une grotte, dans laquelle la piste menait tout droit. Méfiants et intrigués, ils se postèrent dans les buissons alentour, et attendirent. Ils virent bientôt de petits êtres humanoïdes de couleur vert pâle et de petite taille pousser devant eux un troupeau d’oiseaux diversement colorés, qui ressemblaient à d’énormes poules ! Les plumages de ces volailles étaient dotés de coloris superbes, comme les aras terrestres. Et ces « poules » dépassaient les humanoïdes de plusieurs hauteurs ! À l’échelle humaine, elles mesuraient bien trois mètres au garrot ! Étonnés, nos amis se montrèrent, et tentèrent de négocier avec les petits humanoïdes qui leur arrivaient tout juste à hauteur du sternum, pour rencontrer leurs édiles.
Effarés, les petits êtres leur firent signe de les suivre, et les quatre Néanderthaliens, promus ambassadeurs de la Terre, se retrouvèrent introduits dans une superbe cité souterraine où les concrétions naturelles étaient mises en valeur par de savants éclairages fournis par des mousses phosphorescentes différemment colorées, et incroyablement lumineuses. Délian-Ka, Maïn, Anaïak et Wang-Ka regardaient tout autour d’eux, émerveillés. Les plus grosses des concrétions s’ornaient de sculptures délicates, et dans les grottes, certaines salles avaient été transformées en habitations ! Tout le souterrain réseau fourmillait de monde, et ils avançaient prudemment parmi les petits humanoïdes, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent devant une sorte d’estrade, dans la plus vaste salle, sur laquelle se trouvaient deux trônes occupés par deux humanoïdes mâle et femelle, couverts de bijoux fins comme dentelles d’or et de pierreries étincelantes, et ils s’inclinèrent poliment devant ceux qui étaient manifestement les édiles de ce peuple souterrain.
«- Enfin notre appel a été entendu ! Nous avons besoin de votre aide ! transmirent les deux humanoïdes, en des pensées d’une rare puissance.
- Que vous arrive-t-il donc, et où sommes-nous ? s’enquit, par voie télépathique aussi, Anaïak, l’un des quatre Néanderthaliens, étonné.
- Ce monde se nomme Esoteria. Nous avons développé nos psychismes pour le cacher des Silniens et autres ennemis de l’espace. Mais nous avons découvert que vos amis et vous, vous pourriez être nos amis et devenir nos protecteurs et défenseurs ! Alors, nous avons décidé de sortir de l’invisibilité, mais comme nous ne savons pas nous battre et que la violence nous fait horreur, nous demandons votre protection pour ce faire, d’abord ! transmit le psychisme de la reine.
- Mais votre invisibilité est pourtant une excellente protection ! Nos senseurs n’ont découvert votre monde que quand nous avons failli nous écraser ! transmit à son tour la claire et aimable Délian-Ka.
- Oui, mais nous ne sommes plus assez nombreux pour garantir cette invisibilité, c’est pourquoi nous vous avons appelés au secours. Nous savons que les Gardiens des Siècles, dont vous êtes, seront les meilleurs garants de notre paix future. Notre peuple était puissant, jadis, mais il se meurt d’avoir été si longtemps isolé de tout. Nous avons pourtant des choses passionnantes à léguer à l’univers, et nous préférons les léguer à des êtres paisibles et épris de justice tels que vous ! transmit à son tour le roi.
- Eh bien, votre demande nous honore, mais… Mais que voudriez-vous en échange ? demanda à son tour Maïn.
- Juste votre amitié, et la garantie que notre savoir ne disparaîtra jamais, contrairement à nous ! Nous avons tant à vous offrir, et nous risquons de disparaître si vite ! expliqua tristement la reine.
- Mais les Gardiens des Siècles sont là pour préserver ce qu’il y a de mieux et de meilleur dans l’univers ! fit à son tour Wang-Ka.
- Alors, vous allez emmener avec vous ces enfants et ces Shapis : les enfants sont l’avenir qui nous reste, et les Shapis seront un moyen de lutter contre la faim sur différents mondes ! Nous pourrons mourir tranquilles. Et ce monde pourra être une de vos bases désormais ! transmit le roi.
- Mais ces enfants… Ils n’auront plus personne de connu autour d’eux ! dit Anaïak, attristé.
- Ils sont notre ultime espoir, et si, ils ont en eux tout notre savoir. Partez avec eux, avant que nous ne mourrions ! Le compte à rebours a déjà commencé ! Emmenez ces vingt enfants avec vous, et ces vingt Shapis ! Demain, ce monde sera votre, et notre savoir aussi ! expliqua la reine, doucement.
- Mais, il n’y a donc pas une autre issus que mourir, pour vous ? s’enquit à son tour Maïn, apitoyé.
- Nous sommes très vieux, tous, ici. Ces enfants sont les derniers qui ont pu naître. Les derniers et les seuls, pour toute la planète. Notre règne est fini, et nous mourrons paisiblement cette nuit. Allez, les amis, sauvez ce qui peut l’être encore et que les Dieux vous gardent !».
Les quatre amis ne purent émettre aucune protestation… D’une chiquenaude mentale, les habitants d’Esoteria les avaient téléportés à bord de leur navette avec les enfants ! Les Shapis, eux, faisaient un barouf d’enfer dans la cale.
Les Ésotériques, ainsi que les membres de l’équipage nommèrent les habitants de ce monde mystérieux moururent effectivement pendant la nuit, et alors que la navette était dans l’espace, pour rejoindre le Taïgorin, et présenter ce nouveau monde au conseil impérial de Toïnka, la planète apparut soudain, resplendissante émeraude dans l’espace !
Le capitaine de l’expédition stellaire, Jules César lui-même, eh oui, signala donc au Taïgorin, la base intertemporelle mère la découverte de ce nouveau monde et l’arrivée à bord des vingt Ésotériques juvéniles, et des fameux Shapis qui devaient, selon eux, les aider à résoudre la faim sur plusieurs mondes stellaires de la Voie Lactée et ce, sur plusieurs secteurs temporels !
La nouvelle fut transmise à l’empire Toïnkien, et ce monde d’Esoteria devint le quarante et unième de l’empire. Quant aux Shapis, ils furent étudiés avec douceur par les biologistes, et devinrent effectivement la manne pour nombre de mondes. Ils se reproduisaient en effet plusieurs fois par an, et avaient des couvées très nombreuses. Ils pondaient des œufs différemment colorés, et quand on les cassait, on découvrait que les couleurs de leurs plumages se retrouvaient aussi dans le œufs dont le « jaune » l’était rarement !
Ces œufs s’avéraient parfaitement comestibles et nourrissants, aussi. Seulement, ils possédaient des vertus inattendues, dont celle d’accroître d’une façon remarquable les talents psychiques des personnes qui les mangeaient. Or, l’empire toïnkien avait besoin de gens aux psychismes développés pour assurer sa protection ou bien d’autres choses importantes aussi.
Le legs d’Esoteria s’avérait finalement fort précieux, et les omelettes psychédéliques des mets de choix !
Quant aux enfants d’Esoteria, ils furent reçus comme des princes d’une lointaine nation, ce qu’ils étaient, en quelque sorte, et plusieurs familles les adoptèrent parmi elles. Un nouvel avenir s’offrait pour ce peuple mystérieux, et leur monde devint effectivement le nouveau port d’attache du Taïgorin, car les cités souterraines renfermaient des connaissances étonnantes et immenses, que les savants qui vivaient dans la base intertemporelle mettraient des siècles à étudier !
Les Shapis sauvèrent de la famine plusieurs mondes, et, dans leur grande compassion, les membres de l’empire Toïnkien décidèrent d’exporter cette viande saine et nourrissante vers la Confédération Terrienne qui souffrait de pénurie alimentaire depuis des siècles.
Mais ils évitèrent soigneusement d’exporter les œufs miraculeux, les habitants de la Terre et de ses colonies spatiales au trentième siècle ayant trop perdu toute notion d’éthique pour qu’on leur confiât une denrée si précieuse.
Les Terriens du trentième siècle devraient faire leurs preuves avant d’avoir le droit aux omelettes psychédéliques… Ceux qui de toute façon en absorbaient étaient aisément repérables : ils devenaient phosphorescents dans la nuit. Aussi, pas de risques de voir ces œufs providentiels atteindre cette Confédération Terrienne si mal famée.

Les œufs au plat de l'an 3000, issus de poules extraterrestres. © Sam Degunst. 

Mais en attendant, la base intertemporelle Gamma, dite Taïgorin, avait un monde magnifique comme port d’attache, et ce monde magnifique regorgeait de ressources inouïes ! Le legs des Ésotériques devait être protégé envers et contre tous, mais surtout communiqué à toute la Voie Lactée, enfin, aux mondes rattachés à l’empire Toïnkien et à ses alliés.
Une nouvelle ère s’ouvrait pour les Gardiens des Siècles. Quant aux omelettes de l'an 3000, issues de poules extraterrestres, elles allaient accroître l’évolution des intelligences d’une manière époustouflante !         
      
     

Une de mes chansons préférées de l'époque avant Mika et Sébastien Tellier.

Earth Wind & Fire, en public, en train d'interpréter cette superbe chanson "Fantasy", qui pourrait être notre hymne, à mimi et moi, et à pas mal de nos amis Internautes. Bises à tous !   

samedi 19 décembre 2009

Les premières traces d'activités humaines connues en Europe occidentale repoussées de plus de 200 000 ans. - Communiqués et dossiers de presse - CNRS


Yeah ! Je le savais, qu'on pouvait être premiers quelque part, tout de même... On a trouvé des traces de gens qui remontent à un million deux-cents mille ans, dans l'Hérault, ce qui ne nous rajeunit pas vraiment, là... Vous vous rendez compte ? Ca fait un million d'années au moins qu'il y a du monde, par ici ! Nous avons donc pour le moment le privilège de compter sur notre sol les traces du plus vieil Européen connu, plus vieux même que nos amis d'Atapuerca dont j'avais parlé sur ce blog il y a quelques temps, au mois de mars !

vendredi 18 décembre 2009

TR: Travailler pius pour gagner plus... à méditer , à réfléchir puis à agir ...!!!

Il faut juste changer les noms et faire un bond de 4 siècles,et vous constaterez que rien n'a changé...


 


Comment créer de nouveaux impôts ?  
-ColbertPour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou?
-Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'État? L'État, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.
-Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
-Mazarin : On en crée d'autres. 
 
-Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà. 
-Mazarin : Oui, c'est impossible. 
-Colbert : Alors, les riches ? 
-Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres. 
-Colbert : Alors, comment fait-on ? 
-Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches? Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser ? C'est un réservoir inépuisable.  
Extrait du « Diable Rouge ".





dimanche 13 décembre 2009

Tome 2 de Ticayou, le petit Cro-Magnon.


Oh, honte sur moi, je ne le trouvais plus dans mes vieux mails, celui-là, et pourtant, c'est important, parce que j'en ai déjà parlé dans ce blog !!! Mea culpa !!! C'est un petit message de Priscille Mahieu et d'Éric Le Brun au sujet de la parution de leur second bébé...

Bonjour à tous !
Le nouveau Ticayou vient de sortir !
"Ticayou, chasseur de la Préhistoire" - Editions Milan - Collection Petit Bonum
En pièce jointe, une petite pub, que vous pouvez faire circuler ...
/Priscille Mahieu - Éric Le Brun /- http://ticayou.canalblog.com//

samedi 12 décembre 2009

The Bloody Beetroots - Romborama

The Bloody Beetroots - Romborama
Un groupe de musique électronique absolument sensationnel à découvrir sur le blog Geek Mode ! Ils sont vraiment excellent, à la fois un peu comme Justice, Daft Punk, Amon Tobin, Kraftwerk et Yuksek ou SebastiAn !!! Sublimes. Les Québécois de Geek Mode ont encore trouvé là un vrai petit trésor à découvrir d'urgence !!!

lundi 7 décembre 2009

Avec l'aimable autorisation d'Emmanuel Roudier.

Il y a peu, j'ai été inspirée par la jolie dédicace que Manu avait faite à mon amie Mimi d'un des personnages de sa saga "Néandertal", une charmante jeune fille très mignonne et aimable du nom de Kushti que je ne résiste pas à remettre ici pour illustrer la chose.

Donc, j'ai envoyé à Emmanuel ce texte inspiré par la belle image ci-dessus, et voici notre échange de courriels :
De ma part :
Cher Manu, inspirée par la dédicace très jolie que tu as faite à Mimi, voilà ce que j'ai commis. L'histoire de Kushti la Douce, qui, je l'espère te plaira.
C'est vrai que cette petite jeune fille est charmante, et c'est un personnage aussi attachant que Laghou. D'ailleurs, on se demande un peu de quel OVNI ils sont tombés tous les deux, quand on voit les grandes brutasses parmi lesquelles ils ont grandi, les pauvres !
Bonne lecture et à bientôt ! 
Réponse d'Emmanuel :
Bonjour Tinky !
Merci pour l'envoi de ce texte que j'ai encore pris plaisir à lire (hier seulement !)
Cette fois encore tu as eu quelques petites intuitions amusantes (Kushti est bien la fille du Ghoïbu, par exemple). Cette fois encore le tout est bien tourné et bien rythmé ! Mais d'où sors-tu cette farouche Zaïa ? D'une de tes histoires avec Mimi ?
Je ne sais pas encore si je mettrai ce texte en ligne sur mon blog un de ces quatre mais ce n'est pas exclu. Bien entendu, tu peux le publier sur ton site avec ma bénédiction.
A bientôt ! 

Evidemment, je lui ai envoyé une aimable réponse pleine de remerciements, ce qui est la moindre des choses !

Alors, voici donc encore une histoire préhistorique, grandement inspirée par l'univers et les personnages d'Emmanuel Roudier, qui, je l'espère, vous plaira autant qu'à lui et Mimi !

Kushti la Douce.

Dans l’antre du Ghoïbu.

La petite fille blonde aux yeux de soleil écoutait ses parents discuter près du foyer. L’homme était un solide gaillard, vieillissant, mais doux et paisible, et sa femme, sa mère, une femme aux cheveux grisonnants, mais sagace et bonne. Tous deux l’aimaient tendrement, et ils avaient de grands espoirs pour elle et son avenir.
Elle vivait un peu à part des autres enfants du clan. Son père, le Ghoïbu, était le sage du clan, la Voix des Esprits, le Gardien des traditions et des légendes. Sa  mère, Ikaméki, avait un savoir de guérisseuse émérite, qu’elle tenait de sa propre mère, dans le clan du Lynx dont elle était originaire. Le Ghoïbu du clan de l’Ours, avec qui elle vivait depuis de longs printemps à présent, était venu un beau jour, lors de l’un de ces voyages initiatiques que font tous les chamans.
Ikaméki était alors jeune et avait elle aussi ce pouvoir de parler aux Esprits qui lui répondaient. Mais elle savait, en plus, les pouvoirs des plantes qui nourrissent, guérissent ou tuent. Elle voyait le mal, et elle savait le chasser, parfois rien qu’en tendant les mains au-dessus des blessures, des brûlures, des entorses, etc…
Le Ghoïbu, cet homme jadis nommé Alghar du Clan de l’Ours de la tribu des Torses Rouges, devenu chaman, avait été fasciné par la rousse jeune femme dès qu’il l’avait vue. Ikaméki était non seulement très sage, mais elle était fort belle aussi, et les Esprits la suivaient. Ils l’aimaient, la protégeaient et l’aidaient bien souvent.
À l’âge qu’elle avait, et en raison de sa grande beauté, elle aurait déjà dû avoir un compagnon et des enfants. Seulement, son don effrayait et intimidait les chasseurs qui se tenaient à prudente distance de la belle jeune fille.
Mais Alghar, lui, était, comme elle, chaman. D’une manière différente d’elle, mais lui aussi, les Esprits lui parlaient. À travers les pierres et le bois, les plantes, les animaux. Il pouvait faire des merveilles avec ses mains, inspiré par des puissances impalpables que lui seul savait discerner dans la matière.
Et les deux jeunes gens tombèrent amoureux au premier regard. Le chef du clan du Lynx les unit donc, regrettant un peu le départ de sa plus jeune fille pour le clan de L’Ours, mais il savait que l’union qu’il venait de contracter avec ce clan, au travers de sa fille Ikaméki et d’Alghar, allait augmenter son prestige d’une manière fantastique. Alors, il accepta cette union, et les deux jeunes gens vécurent pendant deux printemps parmi le clan du Lynx, Alghar apprenant à nombre de jeunes gens à maîtriser la pierre et le bois, et Ikaméki donnant de précieux remèdes à qui les nécessitaient.
Pourtant, Alghar et Ikaméki n’étaient pas heureux. Aucun enfant ne voulait naître du ventre de la jeune femme. Et pourtant, ils priaient tous deux les Esprits, Ikaméki prenait des herbes dont on savait qu’elles permettaient aux femmes d’avoir plus facilement des enfants, rien n’y faisait. Elle demeurait aussi stérile qu’une pierre.
Or, Alghar aimait Ikaméki, et il ne voulait pas d’une autre compagne au ventre fécond. Ikaméki le comprenait, comme il la comprenait, elle. Et ils priaient les Esprits, intensément, espérant, vainement, un miracle.

Le Rassemblement.

Au printemps suivant, le clan du Lynx allait rejoindre d’autres clans de la tribu des Torses Rouges, et même des clans de tribus différentes, afin d’échanger des savoirs, des peaux de bêtes, des outils, des pierres, et bien d’autres choses encore. Au cours de ces Rassemblements, des rencontres avaient lieu, des alliances étaient nouées, des romances naissaient et des promesses étaient faites.
En se promenant parmi les tentes érigées çà et là, Ikaméki et Alghar croisaient parfois des amis, avec qui ils discutaient un moment, et soudain, lors de leur promenade paisible parmi ces gens de toutes sortes, ils se figèrent, glacés.
Une petite fille, à peine sevrée, nue, pleurait dans la neige ! Ikaméki et Alghar sentirent leurs cœurs fondre devant la détresse évidente du petit être sans défense qui plus est couvert de bleus et d’écorchures, à leur grande horreur ! De plus, elle était d’une maigreur effrayante, et sa vie semblait ne plus tenir que par la volonté des Esprits ! Effaré, Alghar pénétra dans la tente la plus proche et demanda si on savait à qui appartenait cette enfant qui semblait bien maltraitée et malheureuse.
De la tente sortit une virago au visage aussi avenant que Paovorn atteint de rage subite, qui leur déclara que de cette bouche inutile, elle n’en voulait plus, et que s’ils voulaient l’en débarrasser, elle ne dirait pas non ! Ikaméki et Alghar s’entreregardèrent, interdits. La femme venait d’une tribu lointaine, et pour ainsi dire personne ne la connaissait, tout comme son compagnon, une grande brute couverte de tatouages qui n’avait pas l’air commode, et qui asséna à sa femme un méchant coup de poing pour la faire taire sous les yeux interloqués des deux Torses Rouges cois.
«- Peuh, cette femelle enragée m’a donné deux mains d’enfants, mais elle ne sait pas s’en occuper, et ce sont d’autres femmes de mon clan qui le font… Celle-là, c’est la dernière, et je voulais la garder avec nous, mais cette hyène enragée la maltraite… Alors, emmenez-la avec vous, cette petite, je crois que ce sera le seul moyen pour que les Esprits ne l’emportent pas Maïa sait où ! dit le grand gaillard, l’air sombre et les yeux singulièrement brillants.
- Mais, chez nous, quand un homme et une femme ne s’entendent pas, ils se séparent ! fit Alghar, éberlué.
- Oui, mais pas dans mon peuple… Hélas ! Et pourtant, entre Zaïa et moi, c’était bien parti. Nous nous aimions ! Mais visiblement, elle n’était pas faite pour avoir des enfants et les aimer ! Alors, emmenez avec vous cette petite, et occupez-vous en ! Je sais qu’avec vous elle sera heureuse et aimée ! dit le solide bonhomme, tristement.
- Mais… Et que veux-tu en échange ? proposa Alghar.
- Rien ! Aimez-la et protégez-la, c’est tout ce que je vous demande ! Moi, j’ai trop honte d’avoir épousé un tel monstre qui n’aime pas les enfants !».
Et Ikaméki prit sa cape de fourrure et en enveloppa la petite fille qu’Alghar prit contre lui et ramena, suivi de sa compagne, dans leur tente.
Ils lui donnèrent à manger et lui préparèrent une petite litière garnie de chaudes fourrures dans lesquelles elle ne tarda pas à s’endormir, cependant qu’Ikaméki regardait dans ses peaux et fourrures si elle en trouvait d’assez jolies pour composer à la petite fille une garde-robe chaude et confortable.
Alghar, de son côté, appelait sur l’enfant la protection et l’aide des Esprits afin qu’elle survécût, malgré sa faiblesse et les mauvais traitements qu’elle avait subis.
Ils la présentèrent, le lendemain, au chef du clan du Lynx, le père d’Ikaméki, le brave Ourzosbraugo, la petite fille miraculeuse, et le vieil homme, attendri et apitoyé, décida qu’Alghar et Ikaméki adopteraient l’enfant que les Esprits leur avaient en quelque sorte donnée. Ils la nommèrent Kushti, la Douce, à cause de ses yeux et de ses cheveux de miel.

Retour.

À la fin du Rassemblement, Alghar manifesta le souhait de revenir parmi les siens, au clan de l’Ours, et Ourzosbraugo ne refusa pas. Alghar revint donc avec compagne et enfant, rejoindre enfin les siens après plus de deux années d’absence.
Mulghar, le frère du Ghoïbu, un rude gaillard fort comme un ours, accueillit son frère et sa petite famille avec étonnement mais plutôt content de le voir revenir. En effet, de nombreux jeunes gens avaient besoin du savoir du Ghoïbu pour apprendre à fabriquer armes et outils, et celui-ci, durant son absence, avait manqué à tout le monde, d’autant qu’il y avait eu trois morts, quatre naissances, et plusieurs accidents.
Le Ghoïbu retrouva donc sa grotte haute, et y installa confortablement les siens, après l’avoir nettoyée, car durant son absence, plusieurs bêtes de petite taille l’avaient investie et s’y étaient installées ! Dans les grottes basses, le reste du clan continuait sa vie, et ça criait, ça riait, ça se bousculait, ça se houspillait sans arrêt. Ah oui, le clan de l’Ours était bien plus rude que le clan du Lynx, où tout le monde vivait en harmonie et paisiblement ! Mulghar était un homme rude, et il traitait durement les siens. Il exigeait d’eux l’excellence, et lui-même ne s’octroyait aucune faiblesse, aussi ne comprenait-il pas que d’autres en eussent.
Ce qui était pourtant le cas de son dernier-né, Laghou, petit avorton boiteux qu’il malmenait, tout comme ses frères plus âgés ! Indigné par cet état de faits, Alghar proposa à Mulghar de prendre Laghou avec lui, comme élève et apprenti, pour qu’il soit le Ghoïbu plus tard, même s’il ne pourrait jamais être un grand chasseur en raison de sa claudication.

Laghou.

Mulghar et Maabh ne refusèrent pas, et Laghou vécut à son tour dans la grotte haute, au-dessus de toutes les tracasseries qu’il avait subies jusque là, ses morveux de frères et les autres chasseurs étant tenus à distance et en respect par la peur que leur inspiraient les deux chamans qui vivaient là-haut.
Le petit garçon taciturne, aux yeux de glacier, s’ouvrit enfin et devint un gentil gamin souriant et calme, qui ressemblait d’ailleurs, de manière étrange à son oncle, le Ghoïbu, dont il avait la sagacité profonde et la gentillesse.
Alghar et Ikaméki passaient de longs moments à tenter de redresser ses jambes torses à l’aide de patients et longs massages et d’onguents divers, de prières aux Esprits, aussi, et Laghou peut enfin marcher, mal, et en boitant, mais tout de même un peu mieux que quand ils l’avaient recueilli. Par contre, le petit garçon avait un sens de l’observation aigu, une excellente mémoire, et il était adroit de ses mains. Il aimait tirer des formes des pierres et du bois, tresser les herbes et les racines, les tendons aussi, il apprit à connaître les secrets des pierres de nuit et de sang, et à les utiliser pour se peindre la peau ou pour traiter cuirs et peaux des vêtements.
Et puis, il y avait Kushti. Kushti de miel et de soleil, tout aussi sagace et paisible que lui, qui était une des rares à ne pas rire de lui quand il marchait de manière malhabile en se balançant comme un ours, Kushti au rire de cristal, et au cœur immense.
Tous deux grandissaient, un peu à part des autres enfants, et ils ne les voyaient que quand ceux-ci venaient chez le Ghoïbu pour apprendre bien des choses, de manière plus ou moins heureuse. C’est ainsi que Laghou retrouva ses frères, l’aimable Kozamh, qui devint leur défenseur, à Kushti et lui, et le détestable Feydda, qui avait asservi, sous son autorité sournoise, Gohour l’imbécile et Huor le grand lâche qui ne rataient jamais une occasion de les maltraiter dès qu’ils le pouvaient, Kushti et lui.
Et les frères de Laghou, l’un après l’autre, devinrent des hommes, ramenant triomphalement des gibiers respectables dans le clan. Et quand Laghou devint un jeune homme, et que ce fut son tour de prouver sa valeur, il ne ramena au camp qu’un misérable lagopède qu’il avait eu à la fronde !
Cela évidemment réduisit son peu de prestige à néant, et il continua d’être le souffre-douleur de tous. Sauf de certaines femmes, et de Kushti en particulier, en qui une flamme étrange s’était allumée au fur et à mesure que le temps passait, et qu’elle connaissait de plus en plus Laghou.
Un beau jour, elle s’ouvrit de ses sentiments au jeune homme qui lui fit remarquer que leur amour était impossible, puisqu’ils étaient du même clan, tous les deux ! Alors, le cœur brisé, Kushti repartit dans la tente des femmes, qu’elle avait rejoint quand elle était devenue une jeune fille.
Et c’est peu après que Laghou partit, pour venger Mulghar mort sous les sabots de LongueBarbe, tout comme Kozamh, qui aurait dû lui succéder comme chef, et que le même LongueBarbe avait encorné ! Suite à la trahison de Feydda, de ses lâches de frères et des autres chasseurs, selon Laghou, mais le jeune boiteux était parti à l’aventure, pour ramener les preuves de ce qu’il disait, une arme pour pouvoir venger son père et son frère, et bien d’autres choses…
Et là, l’immonde Feydda, devenu le chef du clan de l’Ours de la tribu des Torses Rouges était revenu, l’air mauvais, et il avait jeté, aux pieds de Maabh et de Kushti, l'arme mystérieuse, le « Cristal de Chasse », que Laghou ramenait, finalement, chose incroyable, dommage qu’il fût mort, attaqué par un lion, sur le chemin du retour… Feydda et ses frères, profondément désolés, avaient vu le corps démembré et décharné du malheureux, que le Ghoïbu enterrait de loin, dans la toundra !

Le secret.

Mais quelque chose dans l’âme de Kushti se révoltait contre cet état de faits. Quelque chose lui disait que le gentil Laghou n’était pas mort, et qu’ils se retrouveraient, qu’elle et lui seraient unis, même clan ou pas !
Un beau jour, elle pressa Ikaméki de lui raconter toute la vérité sur ses origines véritables. La vieille guérisseuse lui raconta donc tout, et Kushti crut en mourir de bonheur. Si Laghou revenait, elle pourrait être sa compagne !
Mais en attendant, elle avait fort à faire pour éloigner d’elle Feydda qui la trouvait à son goût, bien qu’il ait eu, quelques lunes plus tôt, une étrange compagne venue d’une tribu de cannibales qui était d’ailleurs repartie et bien qu’ils fussent censés être du même clan, elle et lui !
Et, pour ce faire, elle regagna la haute caverne, ce avant d’aller chercher le Ghoïbu dans la toundra, pour mettre le plus de distance possible entre elle et Feydda qu’elle redoutait.
Les Esprits étaient de son côté, elle le savait, et ils la protégeaient.



 

dimanche 6 décembre 2009

The Alan Parsons Project - Old And Wise


Tut fout le camp !!! RIP, Eric Woolfson !
Cette chanson était ma préférée de ce groupe, à cause de sa remarquable orchestration, de ses belles harmonies et de son texte... A chaque fois, elle me bouleverse profondément, et comme une sotte, je viens de la réécouter, et je ne vois plus ce que j'écris, c'est malin, je brame comme un aï ! Mais c'est triste qu'un membre d'un groupe pareil disparaisse, car ce groupe était très talentueux et remarquable. Un morceau de ma jeunesse qui fout le camp de plus ! Mais malgré tout, des moments de beauté qui resteront. Ils vivront tant que leur musique vivra.  

samedi 5 décembre 2009

La femme adore faire les magasins, c'est un héritage de l'âge des cavernes

La femme adore faire les magasins, c'est un héritage de l'âge des cavernes
Là, le Point déconne gravement, pour publier de telles inepties !
Alors là, ça m'a vraiment foutu la haine ! Je vais en faire des papillotes, du Kruger, moi !!! S'il est un être au monde qui DÉTESTE faire du shopping, c'est bien moi ! Mes nippes, je les porte jusqu'à ce qu'elles soient immettables, ou presque ! Et je ne les renouvelle que contrainte et forcée, tellement faire les boutiques est un supplice insoutenable pour moi !!!

jeudi 3 décembre 2009

Le chat qui rend tout le Web gaga...


Selon Aude Baron du Post, ce petit fauve est une demoiselle un peu féroce et dotée d'une forte personnalité, c'est un chaton sauvage à la base... Trop craquant, en tout cas, et il a raison de faire le buzz, il est excellent, ce chatounet !

Pour Mimi et Zed, catophiles.


C'est Sam Degunst qui a trouvé ce petit bijou de vidéo rigolote. Et finement observée, en plus !

mercredi 2 décembre 2009

Fabriquer de la viande artificielle.

Fabriquer de la viande artificielle.

Une info intéressante, piochée chez Internaaze, qui rejoint notre saga de SF à Mimi et moi... La viande artificielle, rien que ça !!! Une solution à la fois à la famine et à la souffrance animale ? Je l'espère de tout mon coeur, et surtout, que ça ne sera pas trop dénaturé, niveau goût et qualité générale !

mardi 1 décembre 2009

Sauvons le Palais de la Découverte. - Tinky sur LePost.fr

Diffusion de l'appel des signataires de la pétition du 24 mars 2009 sur LePost.fr, le site de buzz et d'infos totalement extraordinaire sur Internet.
J'adore ce journal en ligne, truffé d'infos brutes de décoffrage et passionnant, de plain-pied avec notre époque et nos problèmes de sociétés... 

BOYCOTTONS LE TELETHON !!!

Monsieur Pierre Bergé, lors de cette interview fustige avec raison le fonctionnement tout à fait discutable du charity business en France, plus business que charity en effet.
Le Téléthon, contre lequel s'insurge ce vieux monsieur très digne, semble bien mal gérer les dons qu'on lui fait, et qui ne profitent qu'en partie à la recherche et aux malades, contrairement à ce qui devrait être fait.
Il y a quelques années, l'ARC, une association de recherches pour le cancer, avait fait l'objet de poursuites pour escroquerie et abus de confiance.
Il semblerait que la gangrène soit étendue à nombre de ces associations, qui au lieu d'aider les gens, abusent de la misère humaine sous toutes ses formes.
Dans ma jeunesse, j'ai été ainsi abusée par plusieurs associations d'aveugles et de malvoyants, bien contentes de profiter de la vache à lait que j'étais à travers les allocations que l'état leur fournissait pour ma formation professionnelle et ma pension pour mon hébergement.
Nombre d'instituts pour handicapés sont d'ailleurs montrés du doigt régulièrement pour leur gestion et la manière dont les malades dont ils s'occupent y sont traités.
Ce n'est pas avec leur aide que je m'en suis sortie, ils m'ont plus détruite qu'autre chose, et j'en ai fait une dépression nerveuse qui a duré 10 ans, et je suis encore fragile aujourd'hui.
Mais le Téléthon, lui, fait encore pire. Non content de gérer étrangement son argent, il fait montre d'ostracisme vis à vis des malades dont il est censé s'occuper. En effet, il faut que la maladie soit esthétique et pitoyable, ainsi que l'ont appris à leurs dépens, les pauvres, les parents de Magalie, la nièce de mon amie Mimi, atteinte d'un syndrome de Prader-Willi, maladie génétique orpheline atteignant le chromosome 15. On leur a dit que les enfants atteints par cette maladie n'étaient pas photogéniques (sic !). La plupart, en effet, souffrent d'obésité morbide, de débilité mentale, et d'un appétit sans limites, occasionné par ce problème génétique à la base.
Les pauvres gosses sont astreints toute leur vie à un régime draconien, et cette frustration incessante entraîne souvent des problèmes comportementaux qui les rendent caractériels et difficilement gérables, surtout quand ils sont adultes et dépassent allègrement les cent kilos !
Leur aspect et leur comportement prètent souvent plus à rire qu'autre chose, alors que leurs souffrances sont aussi réelles que celles d'un myopathe, d'un cancéreux, d'un séropositif... Et que le problème pour leur entourage est quand même réel !
Alors, deux poids - c'est le cas de le dire !- deux mesures, dans la charité ?
Vivement que l'Etat et la Cour des Comptes fassent le ménage dans tout ceci ! Je suis prête à payer plus d'impôts si je sais qu'ils iront à la recherche et aux soins des malades et handicapés qui le nécessitent !
A bon entendeur...