La petite Néandertalienne de Gibraltar, reconstituée par Élisabeth Daynès. Je n'ai pas la référence source de la photo. Je l'avais trouvée sur le Web. je pense que c'est tiré du site d'Eurélios.
Une brève nouvelle scientifique dans "Science et Vie" de février, reproduite in extenso :
Les dents de l'homme de Néandertal poussaient plus vite que les nôtres !
C'est la conclusion des paléoanthropologues allemands qui ont examiné la dentition du squelette d'un jeune Neandertal de 8 ans. Une preuve, selon eux, que son développement physique était plus rapide que le nôtre, et donc que son organisation sociale était différente de celle de sapiens.
Un autre article nous fait part du fait qu'il y a 500 000 ans, les Homo erectus (prédécesseurs de Néandertal) souffraient déjà de tuberculose, et même d'une forme particulièrement grave de la maladie, la tuberculose osseuse. Jusque là, la plus ancienne trace de cette maladie avait été retrouvée sur les momies égyptiennes...
La présence de cette maladie sur le squelette d'Homo erectus semble prouver qu'il manquait de vitamine D, visiblement à cause de sa carnation sombre, surtout quand il vivait sous nos latitudes à une époque où sévissait la glaciation de Mindel...
Une autre brève qui me semble un peu capillotractée, toujours du même journal, annonce que :
"Les australopithèques vivaient en harems".
Voici l'article in extenso.Les australopithèques robustes, qui vivaient il y a 2 millions d'années en Afrique, étaient des adeptes du harem. L'étude de 35 crânes a révélé que les mâles continuaient de grandir à l'âge adulte, jusqu'à atteindre une taille bien supérieure à celle des femelles. Chez les gorilles, ce dimorphisme sexuel révèle une lutte pour la domination sur les femelles, et donc une organisation sociale de type harem. Même conclusion pour les premiers hominidés.
Em. H.
1 commentaire:
Intéressant, merci pour les nouvelles Tinky! Le parrallèle avec les gorilles donne une perspective intéressante.
Ce portrait de jeune Néandertahlienne est très sympathique, on peux vraiment croire que des siens ont pu ressembler et vivre comme elle.
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