En fait, ça nous est venu un jour, à Mimi et moi, au cours d'une conversation où nous parlions de notre évolution éventuelle au cours du temps, et c'est Mimi la géniale inventrice de la chose !!! Quand je le dis, que ce blog fera évoluer la langue française ! En tout cas, rendons à César - en l'occurrence à Mimi - ce qui lui appartient, comme aurait dit un Nazaréen mythique...
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8 commentaires:
« * CON, subst. masc. et adj.
CON, subst. masc. et adj.
A.− Subst., trivial. Région du corps féminin où aboutissent l'urètre et la vulve. Ces mégères révolutionnaires, qui pissent à con béant sur les cadavres des gens qu'elles ont égorgés (E. et J. de Goncourt, Journal, 1885, p. 429).
− En partic. Sexe (organes génitaux externes) de la femme :
1. C'est une impiété inepte d'avoir fait du mot con un terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse? Mais nous sommes si heureux qu'elles soient faibles. C'est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l'homme.
Michelet, Journal, 1857, p. 331.
2. Chez lui [Paul Gavarni], l'obsession presque morale du cul, du con. Sa fascination est là et c'est comme un éblouissement. Ses divagations, ses systèmes, sa philosophie y reviennent sans cesse, comme à un centre de l'humanité, l'anneau où passe la succession des générations.
E. et J. de Goncourt, Journal, 1868, p. 404.
♦ P. méton., vieilli. Les choses du con. Rapports sexuels :
3. ... Daudet, comme un peu grisé par l'électricité de l'orage, dit : « Oh! c'est positif : dans les choses du con, j'ai été un scélérat, ...
E. et J. de Goncourt, Journal, 1892, p. 287.
B.− P. méton., au fig., vulg. [P. réf. au sexe de la femme pris comme symbole de l'impuissance et de la passivité]
1. Subst. Personne idiote, bête. Vieux con, espèce de con :
4. « Mon cher maître, vous avez un merveilleux talent pour faire le portrait de vos amis. Quelle magistrale galerie de cons! »
E. et J. de Goncourt, Journal, 1894, p. 589.
(...) »
Suite
Ça ne me tente toujours pas... Suis pas maso, suis pas sexiste non plus.
Quelqu'un soutenait l'autre jour que l'origine de ce mot viendrait du nom d'une déesse, Cunina lien ici, mias mes recherches ne prouvent aucunement cela, jusqu'à présent.
Comme tant de choses liées à la femme, c'est de toute manière devenu vulgaire, méprisant, méchant.
Un autre que je ne oeux plus entendre, c'Mest celui qui commence par pu et qui est à tpoutes les sauces. Au Québec, c'est la mode présentement., dans les écoles secondaires (12 à 16 ans) de s'interpelr « gentiment » en s'appelant pu... En tout cas, toute une préparation à la vie réelle...
Bonne nuit, chère Tinky!
Ah... t'as pas écrit un truc « J'aime pas la Pouésie »? Je le cherche, est-ce toi? Si oui, c'est où?
Zed xox
Tu fais (a href="le lien en question")le nom du lien et (/a) . Remplace les parenthèses par < et > sans espace.
La réponse, c'est que la sexualité c'est péché, tu sais... Tu vois ceuh queuh jeuh veux dire... Associé au mal donc à la femelle qu'on ne peut contrôler donc on ne peut contrôler la reproduction de ses gènes (angoissant pour le monsieur). Couillon, qui n'a pas de couilles, c'est à dire de puissance sexuelle active (ensemencer le... potager passif) de reproduction. C'est pas égal pour moi. Un gars con serait doublement couillon.
Bon dodo.
Zed ¦)
et préconiser c'est faire l'amour dans l'herbe !
Chère Zed,
Dans notre beau sud-ouest français natal, "con" sert aussi de virgule et "pu..." de point d'exclamation.
Zed a raison : tout l'argot basé sur le féminin est extrêmement péjoratif, bien plus que lorsqu'il provient d'un terme masculin. C'est plus qu'agaçant !
Ce débat sémantique a beaucoup d'intérêt, autant que la féminisation des termes qui a agité quelque temps nos scribouilleurs autorisés. J'avoue, toute honte bue envers mon propre sexe, que l'habitude et la connivence feront que j'aurais du mal à abandonner la virgule sudiste (si bien exprimée par Mimi et son explication concise), mais j'accepterais volontiers un substitut capable de prendre la même force que « con » dans le langage courant. Reste à le trouver...
Bravo pour l'explication de ce vilain petit mot de trois lettres, que j'ai toujours détesté, et évité d'utiliser. L'autre mot en P n'est pas plus joli à entendre.
Étrange comme dans le langage courant quotidien il y a de ces expressions, utilisées à tort et à travers, sans même y penser.
Pour ma part, ce n'est pas mieux mais j'ai tendance, quand je suis TRÈS en colère à brasser la vaisselle du curé. Mal élevée que je suis !
:)
Bonne journée Tinky !
Lise,
Brasser la vaisselle du curé(!)
Première fois que j'entends (...) ça. C'est de toi? C'est une expression si... pittoresque, vraiment tordante (à se tordre de rire!).
Je vais te l'emprunter, si tu permets.
Zed ¦D
con, c'est sublime pour exprimer la surprise avé l'assent et en mettant oh devant, la surprise, la stupéfaction, l'étonnement, l'admiration et d'autres choses encore, pas d'autre mot plus explicite.
j'ajouteraique "fan" devant pute et toujours avé l'assent exprime aussi l'étonnement et la colère, nous avons un très riche vocabulaire chez nous.
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