lundi 5 octobre 2009

Poisson d'avril (hors délai) de paléontologues...

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L’homme de Néanderthal reconstitué
Photo : jnl

Le mystère enfin percé


La disparition de l’homme de Néanderthal serait due à l’obésité

La disparition des néanderthaliens, il y a une trentaine de milliers d’années, reste à ce jour une des grandes énigmes de l’archéologie. Ce cousin distant de l’homo-sapiens (l’espèce à laquelle nous appartenons) a vécu en Europe et au proche-orient pendant des dizaines de milliers d’années. Il disparaît sans raison connue après des millénaires de cohabitation avec l’homo-sapiens, originaire d’Afrique. Toutes les hypothèses ont été envisagées : guerres, épidémies, modification du climat, etc.
Des recherches récentes devraient permettre de mettre un terme au suspense.
L’homme de Néanderthal était doté d’une charpente des plus impressionnantes ainsi qu’en attestent les squelettes qui ont été retrouvés. Sa corpulence, malgré une petite taille, avait jusqu’ici laissé supposer une force physique impressionnante et on les avait de ce fait jugés intellectuellement diminués. Cette opinion a été révisée au cours des dernières décennies car l’homme de Néanderthal disposait d’un cerveau d’un format légèrement plus important que le nôtre et des fouilles ont permis d’établir chez lui de grandes preuves de civilisation puisqu’il fabriquait des armes tranchantes, tendait des pièges sophistiqués, pratiquait la guerre clanique et avait visiblement des croyances religieuses liées à un culte de l’ours. Il est même possible qu’il ait pratiqué les sacrifices humains.
On aurait donc bien tort de ne continuer à voir en lui qu’une brute épaisse !
C’est en Picardie, entre Tergnier et Amiens, qu’a récemment été effectuée une découverte qui chamboule bon nombre d’idées reçues. Sur le site dit «de la betterave», on a trouvé ce qui s’est avéré être une authentique raffinerie sucrière (les archéologues préféreront bien sûr parler d’atelier de débitage de betterave et d’extraction du sucre) que la datation par thermoluminescence fait remonter à plus de 110 000 ans avant notre ère, c’est à dire pendant l’ère dite de l’Eemien ! Imaginez la surprise des chercheurs en découvrant que l’extraction du sucre de la betterave ne date pas de la fin du XVIIIe siècle, comme l’enseignent les historiens, mais du Paléolithique moyen ! Il aurait été impossible de mettre à jour cette activité sans un heureux hasard qui nous a permis de retrouver le site préhistorique dans un état de conservation inespéré. En effet, noyés dans une résine naturelle déversé accidentellement et ayant joué le rôle de conservateur, on a pu récupérer deux mortiers artisanaux et un pilon, sur lesquels se trouvaient des traces d’une substance sableuse qui s’est avérée être une forme primitive de vergeoise. Ne maîtrisant pas de techniques de séparation par le vide, les hommes de Néanderthal n’ont pas réussi à synthétiser des cristaux de sucre tels que nous en trouvons dans les supermarchés, mais la pâte fermentée obtenue, qui était mélangée à une avoine sauvage, constituait un gâteau savoureux et presque aussi sucré (mais bien moins difficile à obtenir) que du miel. Certains se sont plu à voir ici l’origine lointaine du biscuit Speculoos, mais rien ne prouve que l’on puisse établir une telle filiation.
En revanche, ce que l’on a pu comprendre avec certitude, c’est que cette nourriture, tout comme la bière primitive que fabriquaient les hommes de Néanderthal à partir de céréales sauvages, était trop riche pour leurs organismes. Et ce n’est pas tout. N’ayant plus besoin de chasser pour se nourrir, les Néanderthaliens ont abandonné tout effort et ont commencé à éprouver de véritables problèmes de surpoids.
On comprend mieux la raison des caractéristiques physiologiques de l’homme de Néanderthal : une ossature solide et rablée pour supporter un poids anormalement élevé, des cavités nasales importantes pour pouvoir respirer suffisamment et pour permettre la bonne irrigation d’un coeur forcément énorme. Le manque d’activité physique a par ailleurs entraîné Néanderthal à avoir une activité sociale et intellectuelle importante, ce qui explique la taille étonnante de sa boite crânienne.
Souffrant d’Hypertension, de diabète, de problèmes coronariens et de problèmes articulaires, l’homme de Néanderthal a vu son espérance de vie baisser, siècle après siècle. Du fait de ses difficultés à se déplacer mais aussi de la tendresse et de la teneur en sucre de sa chair, il était par ailleurs devenu un mets de choix pour les prédateurs de l’homme tel que le cruel lion des cavernes (Panthera spelaea).
À chaque catastrophe météorologique (refroidissement, réchauffement) et à chaque période de disette, l’homo sapiens, robuste et tonique, survivait tandis que les néanderthaliens étaient décimés. On connaît la suite...

Kay Jay Ascrupcrombie

 

Je ne sais pas où exactement l'auteur de cet article avait mal, mais eu égard certaines hypothèses capillotractées de certains paléontologues, celle-là les vaut bien aussi !!! Et elle a le mérite d'être plutôt drôle, en prime, bien que ce soient encore et toujours nos pauvres petits Néanderthaliens qui en prennent plein le museau, mais bon... Quui sait ? Ca sera sûrement NOUS qui finirons aussi mal que ça, c'est bien parti pour, en tout cas ! Et pourquoi pas, puisque l'histoire se situe dans le Nord de la France, ne pas imaginer nos bons viieux Néanderthaliens en train de manger des baies et rhyzomes divers frits dans la graisse de bison ou de renne, accompagnés de moules ??? Ben oui, des moules-frites, quoi !!!    

 

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah, mais Tinky, tu ne connais donc pas la fricadelle du Moustier ? Grave lacune !
Blague à part, rien ne sera épargné à nos chers petits Néanderthalien ! Pas même l'humour noir, très noir !
Mais tu as raison : c'est avant tout une fable sur l'homme moderne qu'il faut voir dans cet article délirant (j'aime beaucoup l'histoire de la bière primitive, aussi ! Et le lion qui se retrouve transformé en "panthera".)
Et par ailleurs, cet article est aussi une astucieuse mise en boîte de certaines conclusions ou élucubrations de paléontologues qui recourent à la plus vile caricature car ils ont mal à leurs ancêtres !
Marrant, malgré tout !