vendredi 25 avril 2008

Merci, Mimi !!!

Eh bien, merci pour ta réponse... Je ne pensais pas susciter ta fierté, mais bon... Je crois en effet qu'il va falloir que j'aille voir un psy, parce que j'avoue que là, je craque ! En tout cas, tu étais troublée toi aussi, parce qu'il y a aussi quelques étourderies dans ton article... Emotives et sensibles, nous ? C'est une vue de l'esprit !!! On n'a pas idée, d'être aussi sensibles, dans un monde où, de plus en plus, il faut faire face, être prêt, être de plus en plus performant, de plus en plus beau, de plus en plus parfait... STOP !!! Laissez-nous le temps de nous retourner et de digérer les grosses catastrophes quand elles nous tombent sur le nez ! Nous ne sommes pas des machines, zut, à la fin ! Laissez-nous le temps de vivre, de jouir, d'être heureux, de souffrir, de créer, de rêver ou d'aimer ! Ce monde où on doit ne jamais être malade ou malheureux me donne la nausée et la haine ! On a le DROIT d'être malheureux, on a le DROIT de souffrir, on a le DROIT de l'exprimer et de le vivre ! Si vous voulez que le monde aille mieux, laissez-le s'exprimer et ne le forcez plus à montrer une façade lisse et inexpressive, ce côté superficiel et destructeur, restrictif que nous imposent les lois sociales, les médias et quasiment tout le monde !
J'ai mal ! Mimi a mal ! Michelle, Francis, Manon, Magalie, Julie et Laure ont mal ! Marie-Lise a mal, tout le monde ! Et tous, par pudeur, et parce que 'the show must go on", ont caché leur douleur, ont tenté de la refouler... Certains s'en sortent mieux que d'autres, mais notre société occidentale, avec sa peur de la mort, son rejet, rend les gens encore plus malheureux qu'en laissant le deuil s'exprimer et s'écouler normalement. Non pas en s'habillant de noir, mais simplement en laissant les gens se remettre, en leur donnant de temps en temps des congés spéciaux, des moments de paix, de tranquillité pour se refaire... je ne demande rien d'autre que ça. Un break, un temps pour souffler, un moment paisible. Et tous les autres aussi.

Voilà. c'était juste un moment de blues et de philosophie à deux balles, mais ça fait du bien !

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