mardi 13 avril 2010

Otis Redding.



Quand j'étais gamine, mes parents tenaient un hôtel, restaurant, bar et boîte de nuit. Et le disquaire - le dj, comme on dit actuellement - passait beaucoup de titres de rythm'n blues et de soul music, qui n'avait rien à voir, à l'époque, avec ce qui ose à présent reprendre ces nobles appellations, ce sucre mielleux sonore qui me file du diabète rien qu'à l'entendre. A l'époque, la soul et le R&B, le jazz, portaient toute l'espérance, la lutte des Afro-Américains, et même si je ne comprenais pas l'anglais à l'époque, j'étais sensible à l'énergie qui perçait dans ces voix, ces musiques, notamment à celles d'Otis Redding. J'adorais Otis Redding ! J'adorais aussi ces groupes de femmes ou d'hommes telles les Marvelettes, les Velvelettes, les Four Tops, les Temptations, les Supremes, bref, tous ces gens de Capitol ou de la Tamla Motown ! Merci Aretha Franklin, Diana Ross, Stevie Wonder, Michael Jackson, Jacksons Five, Sly and the Family Stone, Otis Redding - mon préféré !- Wilson Pickett, Ray Charles, James Brown et Earth Wind and Fire, voire George Clinton et sa musique assez expérimentale, Ella Fitzgerald aussi, vous tous qui, blâmés et humiliés pour votre couleur brune, si belle à mes yeux, et que je vous envie encore aujourd'hui, vous tous qui avec vos voix d'or, avez bercé mon enfance et mon coeur avec votre force, votre énergie, votre espoir ! Vous avez été une partie de ma résilience, face à l'enfance pas gaie que je vivais, alors, je vous rends hommage par ce petit post. Vous m'avez aidée, et je vous dis un grand MERCI !          

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