dimanche 7 juin 2009

Desireless - Voyage Voyage

C'est en résumé ce qui arrive quand on est sur YouTube, et en plus, cette chanson, je l'adore. je la cherchais, hier, pour l'éditer ici, mais l'édition n'a pas marché... Là, j'espère que ça ira... suivez-moi sur les arpèges de mes fantaisies et découvertes musicales ! Ou redécouvertes, parce que cette merveille, sortie dans les années 80, n'a pas vieilli ! Merci, Desireless !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ahhh Tinkyette!

Excellente chanteuse, j'ai bien aimé ta vidéo, je ne connaissais pas cette chanteuse qui s'appelle???

Mais là, ce que tu me fais rigoler quand tu dis que ça n'a pas vieilli.

Huhummm... Les '80... Époque, courte par contre, d'abondance économique en Occident, de jeu, de mise en forme, époque très centrée sur l'individu, son bien-être personnel, son épanouissement, l'affichage de ses fantaisies, de l'individualité. Deux types de cheveux : les rigolos et ceux qui prennent toute la salle.

Personnages, androgynie (ça, c'est sympa et repris par les émos, dans une mesure moindre, par ailleurs, plus près du « hard rock », gym avec mode gym mimant le gros effort, danse, bref, expression incroyable du corps et de l'âme. En art, souvent un regard froid est de mise (dans ta vidéo, c'est bien là), comme si chacun/e était un personnage extérieur en train de d'observer (Hadopi? Ah non!!!) le monde, les comportements, tout quoi. So-li-tu-de! Tout un renversement de valeurs par rapport aux hippies communautaires!

Utilisation de la technologie et des effets visuels pour tromper l'oeil ou comme seconde peau (aussi dans ta vidéo). « Body painting » dans les bars, découverte de l'allosexualité, beaucoup plus ouvertement, surtout la bisexualité, en fait.

Petit résumé :

1) Vêtements-coifure-maquillage-accessoires;
2) Design de tous les objets quotidiens, mise en marché d'objets inutiles mais « beaux », design!
3) Théatralité envahissant toutes les sphères possibles.
4)La non symétrie, l'oblique, le demi-ton, le bémol, l'anticlassicisme, récupérant le postmodernisme par la même occasion.

T'en veux encore? Faut que j'aille ...travailler!

Là, ma chère, on est en pleine crise économique, déprime écologique, et tout. Paaaas pareil... On en peut plus ignorer la planète, ce qui s'y passe... L'individu est au contraire de plus en plus surveillé, soumis à des normes strictes. On oublie ça, l'expression de soi de cette manière, si on est adulte! Sauf la couleur des cheveux???

Regarde la profusion de squelettes, très à la mode... Les vêtements, tissus de guerre, très in... La mort... La fin...

Zed ¦)

Tinkyfurax a dit…

La chanteuse en question se faisait appeller Desireless, ne me demande pas pourquoi. Je pense d'après son look et son surnom qu'elle a dû avoir des soucis avec son moi profond et son identité, parce que se promener avec une coiffure pareille, il faut le faire, mais je l'ai enviée, moi dont la chevelure étique et fragile ne permet pas de faire grand-chose...
N'empêche que j'ai toujours aimé cette chanson et que j'ai toujours trouvé qu'elle avait une voix très jolie.
je ne sais pas vraiment quelle est son identité réelle, mais elle continue de temps en temps à chanter pour des shows sur les années 80, et la dernière fois où je l'ai vue elle avait une belle paire de bésicles sur le nez, les cheveux toujours courts mais un peu moins coiffés originalement, et elle était vêtue d'une grande tunique boubou qui avait peine à cacher des rondeurs respectables. On aurait presque dit moi il y a dix ans !!! :-)
Bises, ma Zédounette, et encore merci de m'avoir fait découvrir Amon Tobin...
Tinky, ravie ;-)

Anonyme a dit…

Tu vas rire, Tinky, mais je crois bien que je n'avais jamais vu ce clip ! Pourtant, moi aussi, j'aimais beaucoup cette chanson ! Dommage que Desireless ait surtout marqué les gens avec son look et son nom car très honnêtement, elle avait (et a toujours) une voix très agréable, n'était pas laide du tout à la base et les paroles de ses chansons tenaient à peu près la route, ce qui n'était pas forcément le cas de tous les tubes des 80s !