jeudi 30 octobre 2008

Une reprise musicale géniale.

Comme j'ai une crève monstrueuse qui m'empêche de dormir, je me suis promenée sur YouTube et j'en ai ramené "Beggin'" cette chanson très sixties chantée par Madcon... Et si elle faisait sixties, ce n'est pas étonnant, c'est la reprise d'une chanson de Frankie Valli et des Four Seasons !

Du coup, vous aurez les deux vidéos pour le prix d'une !

Je reprendrai ma traduc de l'article du National Geographic sur Wilma quand je me sentirai moins patraque...

Merci, YouTube !!!



Madcon, Beggin' the official version,
© YouTube.



Frankie Valli and the Four Seasons, re-edit by Piloosky
© YouTube.

mardi 21 octobre 2008

Un vrai film d'horreur !!!

J'ai passé une bonne partie de la soirée à regarder un film sur le site d'Era, un film qui montre que les choses ne sont pas vraiment ce qu'elles semblent être a priori... On s'en doutait un peu, mais là, c'est quand même très fort. Prenez le temps d'à peine plus de deux heures pour regarder ce film, Zeitgeist, un documentaire américain de 2007, qui dénonce la manipulation mentale dont les religions, les politiques, les finances et tant d'autres usent pour abuser de plus en plus du bas peuple... C'est remarquable et édifiant. La chose est en anglais mais sous-tittrée, et s'avère passionnante. Pour lire l'article l'accompagnant et voir le film sur le site d'Era, cliquez simplement sur le titre de mon article, et vous y serez en un simple clic. Prenez le temps de le regarder, c'est édifiant et ça fait froid dans le dos ! Le monde que Mimi et moi imaginions dans notre saga arrive à grands pas !!! Mimi et moi en avons marre d'être comme le Professeur Malcolm de Jurassic Park et d'avoir toujours raison, ou de deviner plus ou moins les choses !!!

lundi 20 octobre 2008

Pour les amateurs d'OVNIS et autres bizarreries encore inexpliquées...

Il y a quelques temps, je suis tombée sur le blog d'Area51, qui recense tout un tas de choses curieuses dont les OVNIS ne sont que la part émergée de l'iceberg. Il y a certaines choses un peu capillotractées parfois, mais dans l'ensemble, le site est très intéressant et bien documenté. Comme dirait Mulder dans la série "X Files", "la vérité est ailleurs", et pas forcément tailleur de silex ! Quoique ? Dans notre saga, Mimi et moi, on les y mêle joyeusement, les tailleurs de silex, les coureurs d'étoiles, les extraterrestres pas forcément extra, et les voyageurs temporels qui vont faire à peu près n'importe quoi et surtout mettre un beau bazar !!! Bref, ce site est sympa et apporte de l'eau au moulin de ceux qui trouvent que leur petite planète bleue est un peu étroite, là... Je vais aussi me coller le lien de ce blog dans les bas-côtés de cet article...

Mots clés Technorati : ,,

mercredi 15 octobre 2008

Look très pop.


Puisqu'il y en a qui se mettent les couleurs de l'automne qui étaient presque semblables aux miennes :-), eh bien moi, j'ai décidé de faire dans le délire à la Mika, Prince et Sébastien Tellier, genre Sex, Drug and Rock'n Roll !!! Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaagh !!!
D'ailleurs, continuons dans les teintes tordues, avec Délian-Ka vue façon surréaliste dans des tons (non, pas des thons ! C'est pas Wilma !!!) de mauve ! Notre petite Néanderthalienne fictive à Mimi et moi a quelque chose d'elfique, là, et des couleurs bien assorties à ce blog totalement délirant... Le gribouillis est mon œuvre... Il va vraiment falloir que je rachète ou que je récupère un scanner, moi, histoire de polluer mon blog avec mes délires... Et puis, Délian-Ka, dite Kanou, elle est mignonne, et est de saison, avec ses couleurs de colchique, là...

mardi 14 octobre 2008

Suite de la traduction de l'article du National Géographic d'octobre 2008, édition anglaise.

FOSSILE PRECIEUX.
Commentaire de la photo occupant ¾ de page d’une archéologue en combinaison stérile dans la grotte d’el Sidrón :
Vêtue pour éviter de contaminer sa trouvaille, la chercheuse Araceli Soto Flórez ensache l’os d’un Néanderthalien de la grotte d’El Sidrón en Espagne. Les fossiles découverts ici montrent d’infimes traces d’A.D.N. ancien. L’analyse génétique prouva l’existence de cheveux roux et peut-être une capacité au langage.

Reprise de l’article :        
Une des plus longues et des plus brûlantes controverses de l’évolution humaine fait rage autour des relations entre les Néanderthaliens et leurs successeurs européens. Est-ce que les humains modernes, sortis d’Afrique 60 000 ans plus tôt ont complètement remplacé les Néanderthaliens, ou se sont-ils mélangés avec eux ? En 1997, une hypothèse d’avant-garde souffla une puissante tempête. Le généticien Svante Pääbo – alors à l’université de Munich – utilisa un os du bras de l’homme de Néanderthal original pour l’émettre. Pääbo et ses collègues ont été capables d’extraire un minuscule échantillon de 378 bases d’A.D.N. mitochondrial, (une sorte de court appendice génétique au texte principal de chaque cellule) du spécimen de 40 000 ans d’âge. Quand ils déchiffrèrent les lettres du code, ils découvrirent que l’A.D.N. du spécimen différait de celui des humains vivants à un degré suggérant que les lignées néanderthaliennes et humaines modernes avaient commencé à diverger longtemps avant la migration des humains modernes hors d’Afrique. Ainsi, les deux branches représentatives, séparées géographiquement et évolutivement, jaillissaient d’un ancêtre commun. «- Au nord de la Méditerranée, la lignée devint néanderthalienne, dit Chris Stringer, directeur de recherches sur les origines humaines au Muséum d’Histoire Naturelle de Londres, et au sud de la Méditerranée, elle est devenue nous. ». S’il y a eu quelques accouplements quand ils se sont rencontrés les uns les autres plus tard, il est très rare de trouver des traces d’A.D.N. mitochondrial dans les cellules des gens vivant actuellement.
La bombe génétique de Pääbo semblait confirmer que les Néanderthaliens étaient une espèce distincte – mais ne fit rien pour expliquer le mystère de la raison de leur disparition, et la raison pour laquelle notre espèce survécut.
Une des possibilités la plus évidente est que les hommes modernes étaient simplement plus intelligents, plus sophistiqués, plus « humains ». Jusqu’à récemment, les archéologues dénonçaient une grande lacune autour de 40 000 ans en Europe, quand l’industrie relativement rudimentaire et invariable des outils de pierre des Néanderthaliens – nommée Moustérien, d’après le site du Moustier, dans le Sud-Ouest de la France – fut remplacée par les équipements d’os et de pierre bien plus variés, les ornements corporels et autres signes de pensée symbolique, expressions associées à l’apparition des humains modernes.

Rappel d’un extrait de l’article : Étaient-ils une branche de survivants intelligents et persévérants, comme nous, ou une voie sans issue vaincue intellectuellement ?

Reprise de l’article :
Quelques scientifiques, comme l’anthropologue Richard Klein, de l’Université de Stanford, continuent à penser à quelque changement génétique soudain dans le cerveau – probablement associé au développement du langage – qui aurait propulsé les premiers humains modernes vers une domination culturelle aux dépens de leurs sourcilleux concurrents.
Mais les preuves sur le terrain ne sont ni si tranchées, ni si nettes. En 1979, les archéologues découvrirent un squelette de Néanderthalienne tardive à St-Césaire, dans le Sud-Ouest de la France, enterrée non avec des vestiges du Moustérien typique, mais avec un surprenant répertoire d’outils modernes. En 1996, Jean-Jacques Hublin, du Max Planck Institute de Leipzig et Fred Spoor, de l’University Collège de Londres, ont identifié un os de Néanderthalien dans une autre grotte française, près d’Arcy sur Cure, dans une couche de sédiments contenant aussi des objets ornementaux précédemment seulement associés aux humains modernes, tels des dents d’animaux perforées ou des anneaux d’ivoire  Quelques scientifiques, comme le paléoanthropologiste britannique Paul Mellars, réfutent cette « accessoirisation » moderne d’un style de vie fondamentalement archaïque comme une « improbable coïncidence » – un dernier soupir de comportement imitatif des Néanderthaliens face aux nouveaux venus inventifs venus d’Afrique qui les remplaçaient. Mais plus récemment, Francesco d’Errico de l’université de Bordeaux et Marie Soressi, du Max Planck Institute de Leipzig, ont analysé des centaines de morceaux en forme de crayon de dioxyde de manganèse d’une grotte française nommée Pech de L’Azé, où les Néanderthaliens vivaient bien avant que les humains modernes n’arrivent en Europe. D’Errico et Soressi stipulent que les Néanderthaliens utilisaient le pigment noir pour des décorations corporelles, démontrant ainsi qu’ils étaient complètement capables de parvenir d’eux mêmes à une « modernité comportementale ».


«- À l’époque de la transition biologique, dit Erik Trinkaus, un paléoanthropologiste de l’Université Washington à St Louis, le comportement basique (des deux groupes humains) est quasiment le même, et les différences sont extrêmement subtiles. ». Trinkaus croit qu’ils se sont rencontrés occasionnellement, malgré tout. Il trouve un métissage évident entre Néanderthal et humains modernes dans certains fossiles, comme celui de ce squelette d’enfant âgé de 24 500 ans découvert sur le site portugais de Lagar Velho, et un crâne vieux de 32 000 ans venant d’une grotte nommée Muierii en Roumanie. «- Il y avait très peu de gens dans le paysage, et vous aviez besoin d’une rencontre et de vous reproduire, dit Trinkaus. Pourquoi pas ? Les humains ne sont pas connus pour être regardants. Le sexe, ça arrive. ».
Ça a pu arriver, disent d’autres chercheurs. mais pas souvent, et pas d’une façon qui laisserait traîner quelque preuve. Katerina Harvati, une autre chercheuse du Max Planck institute de Leipzig, a utilisé des mesures en 3-D détaillées de Néanderthaliens et d’humains modernes fossiles pour prévoir exactement à quoi les hybrides des deux auraient pu ressembler. Aucun des fossiles examinés n’atteignit ses prédictions, même de loin.
Le désaccord entre Trinkaus et Harvati est vraiment le premier entre deux paléoanthropologistes respectables qui ont étudié le même assortiment d’os et en ont retiré mutuellement des interprétations contradictoires. Pour apaiser – et débattre – le moyen de l’anatomie fossile jouera toujours un rôle pour comprendre les Néanderthaliens. Mais maintenant, il y a d’autres manières de les ramener à la vie.

Essence génétique.
Deux images en haut de la page avec ce commentaire :
En prenant l’A.D.N. d’un fragment d’os de jambe de 38 000 ans, les savants sont en train de retrouver le code génétique complet de Néanderthal. Les résultats de l’échantillon (en haut, sur la glace) suggèrent que les Néanderthaliens et les humains modernes sont des espèces séparées, mais n'excluent pas certains croisements.

Reprise de l’article :
Deux jours après ma descente dans la grotte d’El Sidrón, Araceli Soto Flórez, une étudiante diplômée de l’Université d’Oviedo, trouva un nouvel ossement de Néanderthalien, probablement un fragment de fémur. Toutes les fouilles cessèrent immédiatement, et la plus grande partie de l’équipe évacua la chambre souterraine. Ensuite, Soto Flórez se glissa dans une combinaison stérile, des gants, des boots et derrière un masque facial en plastique. Sous les yeux attentifs d’Antonio Rosas et du biologiste moléculaire Carles Lalueza-Fox, elle a extrait l’os délicatement du sol, l’a placé dans un sac stérile en plastique et a déposé le sac sur une couche de glace. Après une brève halte dans le congélateur d’un hôtel de Villamayo tout proche, l’os de jambe arriva finalement au laboratoire de Lalueza-Fox, à l’Institut de Biologie Évolutive de Barcelone. Son intérêt n’était pas dans l’anatomie de la jambe ou quoi que ce soit d’autre qui aurait pu révéler la locomotion des Néanderthaliens. Tout ce qu’il voulait était l’A.D.N. de cet os.


Le cannibalisme préhistorique est une très bonne chose pour notre moderne biologie moléculaire. Gratter la viande d’un os enlève aussi l’A.D.N. des microorganismes qui pourraient éventuellement contaminer l’échantillon. Les os d’El Sidrón n’ont pas révélé le moindre A.D.N. d’un seul Néanderthalien,– cet honneur revient à un spécimen de Croatie, cannibalisé, lui aussi – mais jusqu’à présent ils ont apporté un éclairage sur l’apparence et le comportement des Néanderthaliens.

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Côte à côte avec Néanderthal.
Gros encart de photos, avec ce commentaire en exergue :
Quand nos ancêtres arrivèrent d’Afrique en Eurasie il y a environ 45 000 ans, ils trouvèrent le terrain déjà occupé. Les Néanderthaliens et les humains modernes avaient 99,5% de gênes en commun mais ils avaient évolué d’une manière anatomiquement distincte pendant des centaines de milliers d’années dans le froid climat eurasien.

En dessous, les photos des profils d’une femme moderne et de Wilma, à titre d’anatomie comparée, et des commentaires décrivant les différences.
Dans les deux volets du dépliant qui suivent, ce sont les différences squelettiques et génétiques qui sont mises en exergue, et l’époque où la séparation des deux humains se situe selon les dernières trouvailles : 370 000 ans.
le dépliant refermé, on voit les photos des crânes d’un Néanderthalien et d’un moderne, avec là aussi les différences anatomiques expliquées.

La double page suivante montre une dame moderne à côté de la reconstruction de Wilma, « vêtue » d’une fourrure hirsute, ce qui achève de l’enlaidir, là aussi, à titre d’anatomie comparée, avec ce commentaire :
Marina Allende, d’une ferme près d’El Sidrón où sont passés un jour des Néanderthaliens montre l’apparence et la taille d’une femme européenne moderne, par rapport au physique néanderthalien plus petit et épais.
La robe de fourrure de la Néanderthalienne est quasiment brute, faute de preuve d’existence d’instruments de couture.

Reprise de l’article :
En octobre 2007, Lalueza-Fox, Holger Römpler de l’Université de Leipzig et leurs collègues annoncèrent qu’ils avaient isolé un gène de pigmentation de l’A.D.N. d’un individu d’El Sidrón (tout comme pour un autre fossile néanderthalien d’Italie). Cette forme de gène particulière appelée MCIR, indiquait que, finalement, certains Néanderthaliens auraient eu les cheveux roux, la peau pâle, et, probablement, des taches de rousseur. Le gène, qui ne ressemble pas à celui des rouquins actuels, toutefois – suggère que les Néanderthaliens et les humains modernes ont développé ce trait indépendamment, probablement sous des pressions similaires dans les latitudes nordiques pour que leur peau laisse pénétrer plus de lumière solaire afin d’aider à la fabrication de la vitamine D. Quelques semaines auparavant, Svante Pääbo, qui dirige à présent le laboratoire de génétique du Max Planck Institute de Leipzig, Lalueza-Fox et leurs collègues ont annoncé une découverte encore plus stupéfiante :

Rappel d’un extrait de l’article : Derrière ses arcades sourcilières  proéminentes, le crâne d’un Néanderthalien hébergeait un cerveau quasiment plus grand en moyenne que le nôtre aujourd’hui.

Reprise de l’article :
Deux individus d’El Sidrón semblaient partager, avec les humains modernes, une version du gène appelée FOXP2 qui contribue à la parole et aux capacités du langage, influant non seulement dans le cerveau mais aussi sur les nerfs qui contrôlent les muscles faciaux. Savoir si les Néanderthaliens étaient dotés de capacités linguistiques sophistiquées ou d’une forme vocale de communication plus primitive (chanter, par exemple) demeure obscur, mais les nouvelles trouvailles génétiques suggèrent qu’ils possédaient la plupart des mêmes dispositifs vocalisateurs que les humains modernes.
Tout cela trouvé à partir d’un groupe de Néanderthaliens malchanceux enterrés dans un effondrement de grotte, peu après avoir été consommés par leurs semblables.


«- En fait, peut-être est-ce une bonne chose de manger vos congénères. », dit Pääbo.
Grand et chaleureux Suédois, Pääbo est le principal acteur d’un tour de force scientifique à couper le souffle : arriver complètement dans les prochains mois, non à lire ou non seulement quelques gènes néanderthaliens isolés, mais entièrement déchiffrer les trois milliards de séquences de lettres du génome de Néanderthal. Les traces d’A.D.N. des fossiles sont des marques évanescentes, et parce que l’A.D.N. de Néanderthal est malgré tout très proche de celui des hommes actuels, une des plus grandes craintes lors du séquençage est la contamination par de l’A.D.N. humain moderne – tout particulièrement par les scientifiques manipulant les spécimens. Les précautions prises lors de l’extraction à El Sidrón sont devenues à présent des pratiques standardisées sur d’autres sites néanderthaliens. La plupart de l’A.D.N. du projet de Pääbo pour le génome néanderthalien provenait, toutefois, d’un spécimen croate de 38 000 ans d’âge, trouvé trente ans plus tôt dans la grotte de Vindija. Considéré au départ comme sans importance, il était resté dans un tiroir de Zagreb, peu manipulé et du coup, non contaminé, durant tout son séjour au Muséum.
Maintenant, il est l’équivalent d’une mine d’or pour l’A.D.N. humain préhistorique, quoique c’est une mine très difficile à creuser. Après que l’A.D.N. ait été extrait dans un laboratoire stérile dans les fondations du Max Planck Institute, il a été convoyé dans la nuit à Branford, dans le Connecticut où des collaborateurs aux Sciences de la Vie 454 ont inventé des machines qui peuvent rapidement déchiffrer les séquences des lettres chimiques de l’A.D.N. La grande majorité de ces lettres montrent des contaminations bactériennes ou d’autres informations génétiques non néanderthaliennes. Mais en fin 2006, Pääbo et ses collègues annoncèrent qu’ils avaient déchiffré approximativement un million des lettres (nous on dit des bases, en français) de l’A.D.N. de Néanderthal. (Au même moment, un second groupe, dirigé par Edward Rubin, du Département de l’Energie joint à l’Institut du Génome de Walnut Creek en Californie utilisa de l’A.D.N. fourni par Pääbo pour lire des échantillons de code génétique en utilisant une autre approche). Durant l’année dernière, miné par les affirmations que leurs travaux avaient rencontrés de sérieux problèmes de contamination, le groupe de Leipzig annonça qu’il avait testé leur précision et identifié près de 70 millions de lettres d’A.D.N., près de 2% du total.
«- Nous savons que les séquences (génétiques) des humains et des chimpanzés sont à 98,7% les mêmes, et les Néanderthaliens étaient bien plus proches de nous que les chimpanzés, dit Ed Green, responsables des biomathématiques dans le groupe de Pääbo à Leipzig, mais en réalité, c’est que pour la majorité de la séquence, il n’y a pas de différence entre Néanderthal et les humains modernes. ». Mais les différences – moins d’un pour cent de la séquence – sont suffisantes pour confirmer que les deux lignées ont commencé à diverger vers 700 000 ans plus tôt. Le groupe de Leipzig a aussi tenté d extraire de l’A.D.N. mitochondrial de deux fossiles d’origine incertaine qui ont été exhumés en Ouzbékistan et dans le sud de la Sibérie : les deux avaient uniquement la signature génétique néanderthalienne. Alors que le spécimen d’Ouzbékistan, un jeune garçon, a depuis longtemps été considéré comme un Néanderthalien, le spécimen sibérien a été une énorme surprise, éloignant l’extension connue de Néanderthal de quelques 2 500 kilomètres à l’est de leur bastion européen.
Donc, en attendant que de nouvelles preuves génétiques confirment que les Néanderthaliens étaient une espèce distincte de la nôtre, tout cela suggère qu’ils auraient pu posséder le langage humain et avaient bien prospéré à travers une très grande portion d’Eurasie, bien plus que ce que l’on pensait précédemment. Ceci nous ramène à la même obsédante et persistante question qui les recouvre depuis le début : pourquoi ont ils disparu ?

©M. Stephen S. Hall (article),M. David Liittschwager et M. Mc Nally (photos).

© NGS. october 2008.

Encore merci à Mimi pour son aide.

Première partie de l'article du National Géographic, traduit de l'anglais.

je remercie encore Mimi pour ses précieuses lumières et ses conseils avisés, qui m'a aidée à mener à bien cette tâche tordue !

Traduction de l’article du National Geographic, édition anglaise, d’octobre 2008.

Les autres Humains, Néanderthal révélé. (titre de couverture).

Derniers des Néanderthaliens (gros titre).

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© McNally for NGS.


À côté du portrait en gros plan de Wilma, ce commentaire :
Pour la première fois, la reconstruction d’une femme de Néanderthal émerge du passé, recréée autant par les informations de l’anatomie des fossiles que celles de l’A.D.N. ancien. Finalement, certains auraient eu des cheveux roux et une peau claire.

L’Eurasie était leur territoire isolé depuis 200 000 ans. Puis, les nouveaux venus arrivèrent.

La retraite d’un chasseur (gros titre).
Sur la photo en pied de Wilma dans un décor rocheux et aride, ce commentaire :
Avec leurs gros cerveaux et leur force énorme, les Néanderthaliens semblaient équipés pour affronter tous les obstacles. Mais comme le climat changeait et qu’un nouveau type humain apparaissait dans l’environnement, leur nombre déclinant les fit se réfugier dans les montagnes.
Les hauteurs du nord de l’Espagne suggèrent l’environnement contraignant qu’affrontèrent nombre de Néanderthaliens à la fin de leur règne. Le modèle agrippe une lance, pour montrer que les femmes pouvaient avoir chassé avec les hommes.

Corps de l’article proprement dit, écrit par M. Stephen S. Hall. Photographies par M. David Liittschwager.


En mars 1994, quelques spéléos, explorant un système de cavernes étendu dans le nord de l’Espagne braquèrent leurs lampes dans une petite galerie latérale et remarquèrent deux mandibules humaines émergeant du sol sablonneux. La grotte, appelée El Sidrón, se trouve au milieu d’une forêt isolée de noisetiers et de chênes en altitude, dans la province des Asturies, juste au sud de la Baie de Biscaye.

Se doutant que les mâchoires étaient bien plus anciennes que la Guerre Civile, quand les Républicains utilisaient El Sidrón pour se cacher des soldats de Franco, les explorateurs ont prévenu immédiatement la Guardia Civil locale. Mais quand les investigateurs de la police inspectèrent la galerie, ils trouvèrent les indices d’une plus grande, et ainsi qu’il fut déterminé, d’une bien plus ancienne, tragédie.
Dès lors, les renforts légaux officiels ont exhumé quelques 140 os, et un juge local a ordonné que les vestiges soient envoyés à l’institut médico-légal national de Madrid. Au fil du temps, les scientifiques ont terminé leurs analyses. (cela prit presque six ans). L’Espagne avait son plus ancien Cold Case, sa plus ancienne affaire non classée. Les os d’El Sidrón n’étaient pas ceux de soldats Républicains mais les restes fossilisés d’un groupe de Néanderthaliens qui avaient vécu et peut-être étaient morts violemment approximativement 43 000 années plus tôt. La localisation les place dans l’une des plus importantes intersections géographiques de la préhistoire, et la date les place carrément au centre du plus persistant mystère de toute l’évolution humaine.
Les Néanderthaliens, nos plus proches parents préhistoriques, ont dominé l’Eurasie pendant quasiment 200 000 ans. Pendant cette période, ils ont fourré leurs fameux gros nez proéminents dans chaque coin d’Europe et au-delà – dans le sud le long de la Méditerranée, depuis le Détroit de Gibraltar jusqu’en Grèce et Irak, du nord de la Russie jusqu’à l’extrême ouest, en Grande Bretagne et même jusqu’en Mongolie dans l’est. Les scientifiques estiment que même au sommet de leur occupation de l’Europe de l’ouest, le nombre total des Néanderthaliens n’a probablement jamais excédé 15 000 personnes. Mais ils étaient faits pour endurer, même lorsque le climat glaciaire changeait la plus grande partie de leur territoire en quelque chose ressemblant au nord de la Scandinavie actuelle – une glaciale toundra dénudée, son horizon dégagé brisé ça et là par quelques arbres chétifs et juste assez de lichen pour rendre les rennes heureux.

À l’époque de la tragédie d’El Sidrón, malgré tout, les Néanderthaliens étaient encore dans la course, semblant solidement coincés en Ibérie, dans quelques poches en Europe Centrale et le long de la Méditerranée du sud par un climat détérioré et de plus en plus supplantés par la pression occasionnée par les humains modernes qui émergeaient d’Afrique dans le Moyen Orient et au-delà. Encore 15 000 ans à peu près, les Néanderthaliens avaient disparu pour toujours, laissant derrière eux quelques os et un tas de questions. Étaient-ils une lignée de survivants persévérants et intelligents, tout comme nous, ou une voie sans issue vaincue intellectuellement ? Qu’est-il arrivé durant cette période, entre 45 000 et 30 000 ans plus tôt, quand les Néanderthaliens partageaient plusieurs secteurs du territoire européen avec ces humains modernes migrants d’Afrique ? Pourquoi une sorte d’être humain a-t-elle survécu et l’autre disparu ?


Lors d’un matin humide et brumeux en septembre 2007, je me trouvais devant l’entrée d’El Sidrón avec Antonio Rosas, du Muséum National d’Histoire Naturelle de Madrid qui dirige les recherches paléoanthropologiques. Un de ses collègues me donna une torche et je suis souplement descendu dans le trou noir. Alors que mes yeux s’adaptaient à l’intérieur, j’ai commencé à distinguer les fantastiques contours d’une grotte karstique. Une rivière souterraine avait surgi d’une profonde veine de grès laissant derrière elle une caverne de calcaire étendue sur des centaines de mètres carrés, avec des galeries latérales serpentant jusqu’à l’extérieur en finalement 12 entrées. En dix minutes dans la grotte, j’arrivai dans la Galeria del Osario, le « Tunnel de l’Ossuaire ».

Depuis 2 000, quelque 1 500 fragments d’os ont été déterrés de cette galerie latérale, représentant finalement les restes de neuf Néanderthaliens – cinq jeunes adultes, deux adolescents, un enfant d’environ huit ans et un petitou de trois ans. Tous montraient des signes de stress nutritionnel dans leurs dents – ce qui n’est pas inhabituel chez les jeunes Néanderthaliens tardifs dans leurs derniers temps sur Terre.

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© McNally for NGS.

CREATION D’UNE NEANDERTHALIENNE
Ici une série de photos, en bas de page, de Wilma sous plusieurs angles, avec ce commentaire :
Pour reconstituer une femme d’un peu plus d’un mètre cinquante, puissamment musclée, les artistes Adries et Alfons Kennis ont construit un squelette en utilisant des copies de pelvis et de crânes de femmes de Néanderthal mêlées aux morceaux d’un squelette composite d’homme du Muséum américain d’Histoire Naturelle de New York. Le paléoanthropologiste Steve Churchill de l’Université de Duke a calculé comment réduire la taille des os masculins à celle des os féminins. Comme les étés ont pu être chauds, même durant les périodes glaciaires, les Néanderthaliens étaient probablement nus pour évacuer la chaleur de leurs corps massifs. Des fragments de pigments trouvés sur les sites néanderthaliens ont inspiré les artistes pour ajouter une peinture corporelle décorative.

Reprise de l’article.
Mais un désespoir plus profond est trahi par leurs os. Rosas attrapa un fragment de crâne récemment déterré et un autre d’un os long du bras, tous les deux avec des bords fracturés.
«- Ces fractures ont été – clop – faites par des humains, dit Rosas, imitant le bruit d’un outil de pierre. Cela veut dire que ces types en avaient après leurs cervelles et leurs os longs pour la moelle. ».
En plus des fractures, des marques de coupures laissées sur les os indiquent clairement que les individus ont été cannibalisés. Qui a mangé leur chair et pour quelle raison ? Famine ? Rite ? la destinée conséquente de leurs restes leur a assuré malgré tout une merveilleuse et remarquable sorte d’immortalité. Peu après que les neuf individus moururent – probablement quelques jours - la terre au-dessous, s’est soudainement effondrée, évitant quelques temps aux hyènes et autres charognards d’endommager les restes. Un mélange d’os, sédiments et roches s’écroulèrent sur 20 mètres dans une chambre de calcaire secrète en dessous, bien plus rapidement que la boue n’envahit l’intérieur d’une maison pendant une inondation.
Là, compressées par le sable et la glaise, préservées par la température constante de la grotte, et séquestrées dans leurs coffres à bijoux d’os minéralisés, quelques précieuses molécules du code génétique des Néanderthaliens ont survécu, attendant le moment dans un futur éloigné où elles pourraient être extraites, regroupées et examinées pour savoir comment ces gens vivaient et pourquoi ils disparurent.
La première hypothèse comme quoi notre espèce humaine n’était pas la première à habiter l’Europe fut émise il y a un siècle et demi, à quinze kilomètres à l’est de Düsseldorf, en Allemagne. En août 1856, des ouvriers extrayant du calcaire d’une grotte de la vallée de Neander extirpèrent une calotte crânienne aux arcades sourcilières en visière et quelques os de membres épais. Dès le départ, les Néanderthaliens ont été associés avec un stéréotype culturel persistant de créatures faibles d’esprit, instinctives, de brutaux hommes des cavernes. La taille et l’allure des fossiles semblait suggérer un physique court et épais, trapu (un mètre soixante-cinq environ pour les hommes et un poids de quatre-vingt-douze kilos et demi), avec des muscles massifs et une profonde cage thoracique renfermant probablement des poumons de grande capacité. Steven E. Churchill, un paléoanthropologiste de l’Université de Duke, a calculé que pour gérer sa masse corporelle dans un climat froid, un Néanderthalien typique devait avoir eu besoin de plus de 5 000 calories quotidiennement, ou se rapprocher de ce que brûle chaque jour un cycliste du Tour de France. Cependant, derrière ses sourcils proéminents, le crâne surbaissé d’un Néanderthalien hébergeait un cerveau pratiquement plus gros en moyenne que le nôtre aujourd’hui. Et alors que leurs outils et armes étaient plus primitifs que ceux des humains modernes qui les supplantaient en Europe, ils n’étaient pas moins sophistiqués que ceux que réalisaient les hommes modernes contemporains vivant en Afrique et au Moyen Orient.

mercredi 8 octobre 2008

Wilma, la Néanderthalienne vue par le National Geographic.

Il y a quelques jours, j'ai raconté ici mon indignation quant à la tronche donnée à Wilma, une Néanderthalienne recréée via plusieurs fossiles pour avoir un aperçu de l'aspect probable des dames de Néanderthal... La chose ne m'avait guère enthousiasmée, eu égard le fait qu'elle était assez crasseuse d'aspect, coiffée comme une aisselle, avec un regard abruti et l'air méchant. Voir ici ce que j'en disais. Entre-temps, et parce que sur Internet l'article ne restera pas longtemps en libre-service, j'ai acheté le National Geographic dans son édition anglaise et j'ai été agréablement surprise par ce que l'on disait des Néanderthaliens... Les Américains à l'esprit ouvert - oui, ça existe !- travaillant pour cette revue passionnante, rejoignent les Européens pour présenter une image plutôt positive du mythique prédécesseur, en dépit de l'esprit discutable de la reconstruction de Wilma réalisée par les frères Kennis et photographiée par Monsieur Joe McNally, pour la National Geographic Society. je publierai bientôt la traduction de cet article dans ce blog, parce qu'il est passionnant et m'a même appris des choses que j'ignorais. J'enverrai d'abord ma tentative de traduction à Mimi qui a une maîtrise d'Anglais, ce qui n'est pas mon cas, et qui corrigera je le pense les bourdes que je pourrais commettre... En tout cas, bravo, National Geographic, vous êtes super malgré tout ! Vous auriez quand même mieux fait de demander à Madame Daynès de faire la reconstruction, elle aurait quand même eu meilleure mine, pauvre femme ! Ou à Emmanuel Roudier de la dessiner, tiens ! Là aussi, elle aurait été sûrement ravissante, mais oui ! 

En route vers le décryptage complet du génome de Néanderthal !!!#2.

http://hominide.blogspot.com/2008/10/squencage-de-ladn-dun-homme-de.html

Voici l'article du blog d'Internaaze, qui laisse songeur, ma foi ! 

En route vers le décryptage complet du génome de Néanderthal !!!

On n'arrête pas les progrès de la génétique... J'espère bien qu'ils ne feront pas un coup à la Jurassic Park ! Voir l'article du blog d'Internaaze à ce sujet...

samedi 4 octobre 2008

Mimi la star.

Pour Zed qui se demandait à quoi pouvait bien ressembler Mimi... Et pour les autres aussi !!!

Voilà donc le charmant museau de la demoiselle :

Picture 10 

Et ça va faire vingt-trois ans cette année que nous nous connaissons !

mercredi 1 octobre 2008

Mimi'z blog: Dis-moi ce que tu penses... Le plus grand bien !

Mimi'z blog: Dis-moi ce que tu penses... Le plus grand bien !

Jean-Sébastien Bach/Sébastien Tellier.

Quel concert sublime à l'Olympia ! Le barbu-chevelu farfelu de l'Eurovision tant critiqué à révélé ce soir un talent de musicien absolument remarquable, ses morceaux aux harmonies sublimes et classiques, dignes de Bach, si, si, ses choristes merveilleuses et ses musiciens géniaux ont su donner à ses oeuvres une force inégalée. J'avais découvert les disques de ce jeune homme chez Mimi, cet été, et là, à l'Olympia, j'ai découvert vraiment un très grand musicien absolument remarquable, un homme modeste, qui semblait vraiment surpris de voir que tant de monde était venu l'écouter ! Avec toutes les critiques qu'il a reçues et son échec à ce concours ringardissime de l'Eurovision, on conçoit qu'il ait pu redouter l'Olympia, salle prestigieuse s'il en est ! Au début, il avait le trac, et quand il a vu que tout le monde le suivait, il s'est détendu et a donné le meilleur de lui-même ! Merci Sébastien, et merci Mimi de m'avoir offert ce concert, c'était un très grand moment !!! Quand j'aurai des sous, je m'offrirai la discographie de ce jeune homme extraordinaire ! Derrière ta barbe, tes cheveux et tes lunettes noires, tu caches un génie, Sébastien ! Continue à nous ravir pour de longues années !

En plus, Mimi commençait à me tanner, avec Sébastien Tellier... Sébastien par-ci, Sébastien par-là, je me suis demandé si je n'allais pas lui en offrir un en latex !!! Et maintenant, elle m'a contaminée !!! Non mais je vous jure !!!